Dernier jour de l'année

Un temps doux et sec. J'ai fait un petit tour sur le bord de la Meuse. Voici quelques photos qui démontrent que la végétation est toujours en cours pour certaines plantes, des vers de terre et d'autres organismes invisibles s'agitent toujours et continuent à aérer le sol (si pas labouré, si sans pesticides et herbicides).
Les oiseaux d'eau attirent le regard des enfants et des promeneurs.

oies et mouettes

oie toulousaine ? 

chélidoine

consoude

lamier blanc

pimprenelle petite

plantain lancéolé

Pollution due aux particules fines à Charleville

On en parle partout. Paris est soumis à l'alerte à la pollution aux particules fines. L'Aube également.
Je suis allée voir sur le site de l'agence ATMO à Charleville-Mezières chargée de mesurer la qualité de l'air .
Selon les mesures en temps réel, Charleville n'est pas touché par ce phénomène.
Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre sur le site d' Atmo (le liens internet - voir la rubrique Ardenne environnement dans la colonne à droite).

Limaces - vers de terre

Ce mois d'octobre est très doux. Mon jardin étant paillé , il favorise le travail et la vie des limaces et des vers de terre. Les limaces sont très utiles dans la phase de compostage puisqu'elles agissent comme les broyeurs de feuilles, de tiges afin de permettre leur décomposition ultérieure. Le souci, c'est qu'elles mangent des légumes. Les feuilles de blettes sont bien attaquées, les jeunes pousses de seigle semées en automne ont disparu également. Ce qui résiste aux limaces ce sont des fleurs comme soucis, chrysanthèmes comestibles, bourraches et aussi des légumes, la roquette, les feuilles de chêne rouge. J'en ai déjà parlé, les salades aux pigments rouges ne plaisent pas aux limaces.
Les vers de terre se trouvent en pleine activité en ce moment. L'humidité, le temps doux et l'abondance de la nourriture (résidus des cultures à la surface, les racines laissées en terre après la récolte des salades, des fleurs, des haricots, des courgettes, des tomates..., le paillage avec les tontes de gazon, le foin...) assurent la  présence des vers. Qui sont nécessaires à la croissance des plantes puisqu'ils participent à la circulation d'éléments nécessaires à la vie:de l'eau, de l'air et à la disponibilité des minéraux et d'autres éléments.
Le complexe argilo-humique est crée avec l'aide des vers de terre.  Un petit rappel pour savoir si votre sol est de bonne qualité: estimer la quantité de vers de terre:
° A l'aide d'une bêche, sortez une motte de 10x10cm de 25cm de profondeur et comptez des vers: 2 vers, la terre est bonne, plus de 2 vers, elle est très bonne.
° Une autre méthode, comptez des turricules à la suface sur 50 x 50cm : 10 turricules, la terre est moyennement bonne, autour de 20 turricules, elle est excellente.

Récolte des pommes et jus de pomme

Ce weekend, nous avons cueilli des pommes de nos trois arbres anciens. Les pommiers étant trop chargées (grappes de pommes de 3 voir 5 pommes), beaucoup de pommes ont tombé au sol. Les pommes sont maintenant à l'abri du gel. Par contre, elles semblent pas encore parfaitement mûres, le goût étant légèrement acidulé. Çà ira pour préparer nos tartes habituelles du dimanche.

Si vous avez trop de pommes, il existe dans les Ardennes, au CHESNE,  un pressoir des fruits (pommes, poires, coins, mirabelles..) . Pour 1eur environs, vous aurez un jus de pommes stérilisé et mis en bouteille qui tient 1 an sans problème. Il faut prendre le rendez-vous avec le pressoir. Des infos sur le site www.pressoir-des-ardennes.com.

Plantes et savoirs en Ardennes à Château Porcien

Une petite info sur cette association ardennaise qui tisse les liens entre le monde végétale et animale sauvage et les hommes (le lien internet se trouve sur la page "Ardennes Environnement " dans la colonne à droite).
Les ateliers organisés par plusieurs animateurs permettent de connaître les plantes et les champignons des Ardennes, leur utilisation à travers des Ages et jusqu'aujourd'hui.  La culture populaire est perpétuée grâce aux ateliers de la vannerie et de la cuisine sauvage.  Une longue vie à cette association.

Récoltes pommes de terre plantées sur le gazon sans bêchage

Jetez un coup d’œil sur la page "Expériences 2013" ici à droite. En bref, fin septembre j'ai récolté les pommes de terre plantées à même le gazon, sans le retournement de la terre (la prairie fauchée). je les ai récoltées avec un râteau. Avec un petit effort physique et sans violenter la terre. Cette méthode marche.
Pas de besoin de retourner la terre pour faire les pommes de terre, il faut se procurer au plus près du compost et/ou   foin, paille, tonte de gazon. Idéal donc pour les grands jardins - vergers avec une prairie.
Pour un petit jardin, vous pouvez trouver du compost à la déchetterie de Waridon à Charleville et la paille chez un agriculteur. Pour 10 ml, compter 1 ballot de 20 kg environ. Une autre solution, faire pousser en hiver - printemps de l'engrais vert (avoine - seigle - vesce), et couper au printemps avant la plantation des pommes de terre.
Expérience dans le monde - j'ai rencontré cette année un couple de jeunes agriculteurs en Slovaquie, ils pratiquent la culture des pommes de terre sans le bêchage. Comme ils disposent du fumier de cheval, il le dispose sur la prairie en automne avant la plantation des pommes de terre, ils recouvrent les plants avec la paille (puisqu'ils font également du blé). Pas de besoin de matériel lourd et coûteux pour sortir ses pommes de terres.

Pommes, potirons, carottes - pissenlits

Le jardin est encore occupé par les haricots rame, quelques carottes, topinambours, potirons, concombres , blettes et partout il y a des fleurs. Les soucis sont magnifiques, mélangés aux sarrasins, aux épinards de Nouvelle Zélande en graine, aux chrysanthèmes comestibles et aux multitudes de plantes sauvages.
Les pommiers sont bien chargés, magnifiques. Les framboises et les mûres agrémentent nos petits plats .
C'est également le moment de ramasser les racines de pissenlits pour les préparer avec les autres légumes racines du jardin ou pour les faire sécher et s'en servir en décoction courant l'hiver.

Quelques photos du mois d’août

Voici quelques photos prises encore en août. Par contre, l'averse lors du festival Cabaret vert a causé le développement de maladie sur les tomates, je les ramasse même un peu vertes et je les fais mûrir à l'intérieur.
Les courgettes poussent, les haricots sont en fleur (le dernier semis du mois de juillet).On mange des radis, les derniers salades d'été.

prune noire

Miel du Mexique

concombre Marketer 

potiron

courgette verte maraîchère

Actualité du site

La rubrique des "Sites amis" est mise à jour. Vous y trouverez des nouveaux liens internet.

Pour découvrir la nature ardennaise, vous pouvez contacter l'association ardennaise des naturalistes "RENARD". Si vous prenez des photos de la nature, publiez les sur le site de RENARD. 

Pour agir et s'impliquer dans les projets locaux de protection de l'espace naturel, vous pouvez rejoindre l'association rethéloise Nature et Avenir.

Pour développer la diversité dans votre jardin, pour améliorer le sol malgré votre présence et le jardinage, pour créer plus de vie , rejoignez la communauté des jardiniers de Noé. Les jardins de Noé et le recensement des jardiniers français qui appliquent des règles très simples pour favoriser la vie dans leurs jardins. Vous trouverez toutes les informations sur le sites des Jardins de Noé (voir rubriques Sites amis").

Pour voir ce qui se passe en France dans le monde d'alternatives, le Mouvement des Colibris vous apporte une quantité d'informations et d'idées. Inspiré par Pierre Rabhi, le fondateur de l'agroécologie, ce mouvement reflète des nouvelles aspirations de plus en plus grand nombre de Français.

J'ai pris encore quelques photos lors de ma promenade dans le parc de Vivier au Court. Visitez la rubrique "Sortie botanique à Vivier au court - août 2013". j'ai découvert des chenilles de la linariette et des criquets.

Les tomates dans les Ardennes et le mildiou

Avez-vous le mildiou cette année? Ou une autre maladie cryptogamique sur les tomates ou les concombres, les courgettes? Pour ma part, j'ai planté en juin les tomates suivantes:
Roma, Prune noire, Miel du Mexique, tomate sauvage "groseille", Saint Pierre (je crois).

Le résultat , à ce jour, pas de maladie , juste quelques tâches sur les feuilles , je laisse, les feuilles atteintes sèchent et tombent. Je ne brûle rien.
Les tomates sont en train de rougir.

Pour information, je ne taille pas les tomates (je laisse les "gourmands" qui donnent des tomates aussi), je mets des tuteurs en bambous ici et là ( j'évite de les attacher , de les toucher pour éviter le risque de blessure et de propagation de maladie ). Je les recouvre pas.
Important, il s'agit pour la majorité de graines de ma propre production des graines - 3e génération issue de la culture des tomates dans le même jardin ardennais.

Traitement bouillie bordelaise ou autre:
aucun traitement préventif ni curatif à ce jour.

Utilisation des purins :
j'ai arrosé une fois quelques pieds de tomates avec le purin de consoude fabriquée par moi-même en juillet.

Arrosage:
Une fois j'ai mis 3l d'eau de pluie à chaque pied des tomates. Le reste assuré par la pluie occasionnelle et surtout par l'augmentation de capacité de rétention d'eau et de sa mise à disposition aux plantes sur le terrain (par le paillage et par l'absence de bêchage ce qui rend la terre plus vivante et plus aérée).

Les fleurs d'été

Lors des journées ensoleillées, j'ai pu observer une grande activité sur les fleurs des soucis et des la menthe en épi.




 

une fleur de souci avec son insecte

ERISTALES ?
Les fleurs de la menthe ont été recouverte d'insectes inconnus. J'ai regardé de près et j'ai réussi les identifier. Les éristales, une sorte de grande mouche, elles font  parti des syrphes d'après les sources diverses.   Ce sont des insectes polinisateur très utiles. je les ai pas remarqué l'année dernière, mais cette année, il y en a partout, sur les carottes sauvages, des berces, des menthes....
Par contre, je n'ai pas vu des abeilles.


une éristale sur la fleur de la menthe

L'échinacée pourpre, un cadeau de ma tante. Divisée l'année dernière, cette plante vivace a produit une longue floraison d'été. Et de nouveaux boutons floraux apparaissent toujours. Cette plante aurait une interaction forte avec les cellules humaines et renforcerait le système immunitaire.

échinacea pourpre

La photo n'est pas très bonne, désolée. On voit les feuilles vertes des tomates Roma et des taches oranges des fleurs de souci. Les tagètes ou les soucis sont souvent recommandés à associer avec des plantes au potager. Elles sont faciles à réussir, leur système racinaire et leurs besoins sont différents de ceux de vos plantes potagères. Elles enrichissent le sol, l'ombragent en été. Je préfère les soucis qui se ressèment  toutes seules.

les tomates Roma et les soucis

LOCAVORE - ajout de producteurs locaux ardennais

Jetez un coup d'œil dans la colonne à droite. La rubrique Locavore est mise à jour. J'ai ajouté les Jardins de Cocagne de Carignan pour les légumes et fruits produites en insertion et les producteurs des fleurs séchées d'Illy. Les coordonnées dans la rubrique à droite.

Récolte au mois d'août - retour des vacances

J'ai retrouvé le jardin presque dans le même état qu'avant de partir en vacances. Il n'a pas trop poussé.
Les haricots nains ont été cueillis. On commence seulement les courgettes, les tomates, les concombres. Les haricots rames sont bons à ramasser. Les pommes de terre nouvelles sont dans les casseroles. On a pu faire les ratatouilles avec les courgettes, carottes, haricots verts, pois, fèves et pommes de terre nouvelles.
J'ai préparé aussi la blette, elle continue à pousser, mais les limaces sont très gourmandes , pourtant, il fait sec. Mais sous la paille, la fraîcheur leur permet de vivre. Ce qui pose un certain problème. Je les donc ramasse , et j'utilise aussi des granulés bleus anti-limace, malheureusement. Pour limiter les pertes.
Les salades poussent, je dois les arroser un peu. Les radis semés début août poussent aussi.
Quelques photos à venir.

Prune de Norbert, de Noberte - variété ancienne locale (Ardenne et Lorraine)

De retour de vacances, une collègue m'a offerte un bocal de confiture de prunes de Noberte.
Il s'agit d'un arbre fruitier très ancien, cultivé jadis par les moines à Laval Dieu de Monthermé (entre autres). Il existe encore quelques particuliers et très peu de professionnels qui maintiennent la culture de cette vielle variété de prunier, adaptée à la région. C'est un vrai fruit du terroir.

Le fruit est rond et petit, bleu. La confiture légèrement acidulée, juste ce qu'il faut. Excellente. Grâce au savoir de ma collègue. Merci à elle et à ces gens qui continue à cultiver des variétés reniées par la grande industrie du XXe siècle soutenue par tous les hommes politiques d'après-guerre.

En effet, les fruitiers ont subi un hécatombe en terme de variétés cultivées, de pratiques culturales.
Un appauvrissement des goûts, des parfums, des variétés, des sols, la destruction de la vie , une utilisation énorme des herbicides et des pesticides accompagnée par le développement de maladies chez les cultivateurs, l'érosion accrue des sols, la surutilisation de l'eau,  l'eau rendue non potable dans certains village de Champagne par exemple... Cette politique a été soutenue et financée par l'argent des contribuables, donc de vous.  On vous a pris votre argent, étiez-vous au courant ? Etiez-vous d'accord?

Prune Noberte - recette confiture

Départ en vacances

Je quitte le jardin et pendant deux semaines il ne sera pas arrosé... S'il pleut comme aujourd'hui, l'eau devrait plus manquer. Reste la question des maladies possibles des tomates. Je vais bien voir à la rentrée si elles sont résistantes, fortes, pleines de vitalité. Je les ai paillées abondamment, je ne les ai pas taillées, elles sont donc sans blessures . La blette et le choux devraient s'en sortir sans trop de dégâts. Les concombres et les courgettes, paillées également,  ont juste besoin d'un peu d'eau.
Je fais confiance à la vie du sol, à ces petits jardiniers visibles et invisibles (champignons du sol, bactéries, millepattes, vers de terre, carabes....)   pour prendre le relai et continuer leurs vies. Sans être trop perturbés par mes interventions qui ne sont pas toujours judicieuses.
A bientôt.

Formation sur les sols, le cycle d'azote, comprendre les innondations, l'érosion, la vie

http://agriculture.wallonie.be/BG/110203CineyBiologieSolsAgriculture46.pdf

Un diaporama de la conférence de Claude Bourguignon, un homme du terrain qui aide un nombre important d'agriculteurs et de paysans dans le monde, en France. . Les paysans victimes de la politique industrielle basée sur l'accès aux subventions, aux machines, aux crédits. Confrontés à la perte des rendements, à la hausse des prix des entrants, à la perte de maîtrise de leurs destins.
Des solutions existent. Seulement, elles ne bénéficient pas de promotion ni de publicité.

 Ces enseignements sont utiles aux jardiniers également. 

Jardins de Noé et Noé conservation

Jardins de Noé

Cliquer sur ce lien pour en savoir un peu plus. Les jardins de Noé est un recensement des jardiniers qui conçoive leur potager, leur verger ou la prairie comme un espace de développement de la vie, de la diversité. Quelques gestes simples permettent de créer sur son terrain des conditions d'explosion de la vie sous toutes ses formes. En opposition à l'agriculture conventionnelle et industrielle et la gestion de terres par les machines, les engrais , les pesticides, des arrosages abondants et des coupes rases des gazons et des pelouses. Si vous souhaitez savoir si votre méthode de travail du jardin, du verger ou de la pelouse permettent le développement de la vie, visitez ce site.

Noé conservation
Ce site d'information et d'enseignement permet d'élargir ses connaissances sur la biodiversité, les interactions entre notre manière de faire et la vie des papillons, des grenouilles... Un geste si fréquent et banal comme tondre sa pelouse n'est pas anodin.   Il donne également les clés pour adapter progressivement son jardinage afin qu'il devienne plus intelligent, moins destructeur.
 

Récoltes du mois de juillet

Hier, sous la chaleur étouffante, j'ai fini la récolte des fèves et des petits pois.
J'ai sorti deux rangées des pommes de terre. Il m'en reste encore en terre, le feuillage vient de sécher. je vais les laisser en terre jusqu'à mi-août.  Les dernières pommes de terre plantées sous la paille et dans le tas de compost sont encore vertes.  Les salades donnent toujours.
On transforme des groseilles petit à petit en gelée. Les framboises donnent un peu. Il y en aura plus tard. Les mûres sont chargées énormément, paillées également. Pour la liqueur.
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Les courgettes commencent à fleurir abondamment, des petites courgettes ont apparu.
Les tomates sont en fleur, les petites tomates vertes se balancent ici et là. Je ne les ai pas encore arrosées depuis le début de la sécheresse. Elles sont paillées. Mais s'il ne pleut pas aujourd'hui ou demain, je vais les arroser avant de partir en vacances. Elles ne sont pas taillées, pas de tuteurs.
Pour le moment , elles tiennent debout. Les poivrons poussent au ralenti, pas de fleurs pour le moment. Je rappelle que les tomates et les poivrons sont en plein air. Pas d'abri.
Les concombres (Marketer) sont en fleur. Ils commencent seulement à s'agripper sur le grillage.
Les choux sont encore petits, ils doivent souffrir de la sécheresse, je les arrose très peu, deux fois par semaine environ. Les feuilles de blettes grossissent bien.

Repiquage
J'ai des jeunes plants de salades et des poireaux à repiquer, mais avec cette chaleur je n'osait pas.
Aujourd'hui, il semble que le temps est plus propice, je vais repiquer le soir des salades et peut être des poireaux. 

Les couleurs de l'été

L'été avec ses couleurs. Le jardin est plein de soucis de couleur de soleil, de bourraches aux fleurs bleues, de sarrasin aux petites fleurs minuscules blanches. Le romarin a sorti de nouvelles pousses vert foncé. Les poids gourmand ont durci, je les laisse alors se remplir, je vais les écosser comme des petits pois. La présence des fleurs est volontaire, elles occupent le terrain, apportent de l'ombre à la terre, accueilles près des racines une quantité inimaginable de petites bêtes,  de bactéries, de champignons , de vers de terre... Si on pouvait voir avec nos yeux tout ce petit monde invisible du sol. Les plantes créent le sol et pas l'inverse. Il faut beaucoup de plantes, pour que le sol s'enrichissent. Certes, le jardin n'est pas la reconstitution de la nature, on veut faire pousser certaines plantes, avoir de la récolte. Il faut alors réfléchir, observer et chercher la solution pour y parvenir. Il faut laisser des racines en terre, elles vont mettre 2 ans à ce décomposer et apporter le nécessaire à la vie du sol. La bonne terre est celle qui fait circuler l'air, l'eau dans ces cavités, qui permet d'assurer l'échange entre la roche mère , le monde minéral et le végétal - le monde de surface. Une question toute bête, les pierres c'est quoi, cela vient d'où? C'est le résultat de l'action des exsudats  des racines (les éléments acides produites par les plantes qui pénètrent en profondeur) des plantes qui altèrent lentement la roche mère sur laquelle se trouve le terrain, la roche se casse en pierres, qui deviennent de plus en plus petites sous l'effet de l'eau, ensuite du vent, elles finissent par devenir minuscules - argiles. Elles remontent à la surface et les vers de terre en mangeant la terre et les débris des végétaux produisent des billes pleines  de vie, de bactéries, d'argile et de l'humus . Ce complexe est très riche, capable d'absorber et donc de stocker énormément d'eau, il attire des éléments indispensables à la vie - phosphore, potasse, calcium...C'est cela la terre riche, celle qui est composée de ce complexe argilo-humique. Pour qu'il se crée il faut permettre la circulation des éléments de la profondeur (la roche mère - argile) à la surface (les végétaux - humus) et leur association dans le corps des vers de terre.  Il faut couvrir le sol sans végétation par les débris des végétaux, le compost demi-décomposé ou frais, la tonte de gazon séchée, le foins, les feuilles... Faire pousser des plantes, laisser le maximum des racines dans le sol... Gérer les "mauvaises herbes", en tolérer une parti, couper les autres. Ne pas exiger un sol propre. Les mauvaises herbes en période creuse, en hiver, enrichissent le sol, le protège de l'érosion (eau et vent). je fais pousser les soucis et la bourrache et d'autres fleurs pour maîtriser le développement des "mauvaises herbes".

pois gourmands 

soucis

bourrache

mauve

bourrache et soucis

romarin

sarazin-soucis

Récoltes du mois de juillet

Des pois nains, des pois gourmands, des fraises sont finies, les groseilles commencent, les framboises, les cerises sûres, les salades (blondes paresseuses et rouge de Grenoble, les feuilles de chênes, la roquette), les derniers radis.
Les pommes de terre nouvelles nous régalent .
Les aulx d'automne sont en train de sécher.

Les plantes aromatiques comestibles: romarin, thym, persils, livèche, sauge, bourrache (avec ses petites fleurs bleues du goût de poisson - drôle), oseille.

Les fèves vont pas tarder, les courgettes sont toutes petites, mais poussent vite. Les concombres minuscules en fleur. On devrait les gouter encore courant le mois de juillet. Et les salades toujours.

Les plantes médicinales: la reine des prés en fleur au parfum d'amande omniprésente à cette époque là - aspirine vient d'elle  (majestueuse plante des berges  de la Voie verte qui pousse en compagnie de la valériane énorme et un peu puante) , l'ortie blanche, la tanaisie, l'aigremoine eupatoire (une tisane très gouteuse et parfumée - une découverte), la bourrache, la consoude, le plantain, le pissenlit....

Et dehors, en plus de ces plantes, c'est le moment de la floraison du tilleul, les fleurs de sureau vont donner place aux baies noires . Le millepertuis fleurit également. Dommage, on a fauché un peu trop à mon goût les berges de la Voie verte et des milliers des fleurs ont disparu - achillée millefeuille, molène, orties, grande lysimaque, la salicaire commune , la valériane et la reine des prés dont j'ai parlée. Des plantes médicinales importées du monde alors qu'elles  poussent chez nous. Mais c'est trop tard pour la cueillette, fauché. L'année dernière les berges ont resté fleuri bien plus longtemps.

Au mois de juillet - la paille partout

Depuis le 05 juillet que l'été s'est installé durablement dans les Ardennes.
Les parcelles sont plantées. Voici la composition de mes plates-bandes

1°  salades feuille de chêne - tomates - blettes - tomates

2° blette - tomates - concombres sur un grillage

3° salades / choux - tomates - fèves

4° choux - tomates - pois (récolte fini pour pois nains frais - pois mangetout récolte est en cours)

5° blettes / salades - carottes - salades / panais - concombres sur un grillage

6° haricot rame et mauvaises herbes - courgettes ou concombres à venir

7° courgettes et potirons sur un tas de compost / terrain non bêché au préalable

+ paille, une couche de 15-20cm de paille et de foin (du jardin - verger)  et des mauvaises herbes, surtout la prêle et le mouron rouge et le liseron ici et là.
Il faut impérativement pailler vos tomates, courgettes, concombres, choux, framboises...il vaut mieux garder l'humidité du sol que d'apporter l'eau par arrosage. Surtout si le temps sec va perdurer.

Arroser  ? Pailler!
Pour l'arrosage, il faut observer. Plus vous pailler ( 1cm ce n'est rien - 10cm ou 20cm de paille a son effet), mois vous aurez à arroser. Exemple, mes tomates sont paillées depuis des mois maintenant, je n'ai pas encore arrosé. Les feuilles s'enroule le matin, mais dans l'après-midi elles sont bien droites. Les tomates sont en fleurs, elles étaient repiquées début juin seulement.

Les salades sont pas toutes paillées : je les arrose un jour sur deux, si le sol et encore humide, je n'arrose pas.

L'arrosage n'est pas automatique.

Récoltes du mois de juin

Malgré le retard de végétation, nous commençons à consommer quelques légumes et fruits du jardin.
Des gariguettes commencent à donner. Les cerises murissent lentement, les oiseaux en raffolent.
Les salades et les radis , les épinards de Nouvelle Zélande, la roquette... pour faire des salades variées et fortes en goût. A vrai dire, la roquette est très piquante, à utiliser avec parcimonie.
Les jeunes oignons encore vert avec du pain au levain, du saindoux....un régal.

Les pois et les fèves fleurissent. Les pommes de terre pas encore. Les aulx plantés en automne  sont énormes. Je vais en arracher un pour voir s'il a bien poussé. Les haricots grandissent en douceur.
La blette n'a que quatre feuilles, elle n'est qu'un bébé. Les carottes sont parsemées, il y en aura un peu. Elles sont toutes petites.

Cette semaine, je vais repiquer des blettes, des choux, des salades, des poireaux.
La semaine prochaine, semer des haricots, des carottes, des radis...

Sortie botanique à Vivier au Court - juin 2013

J'ai profité du soleil du début de juin pour prendre d'autres photos dans le parc de Vivier au Court. Allez voir dans la colonne droite de ce blog la page " Sortie botanique Vivier - juin 2013". Une question, connaissez-vous ce lieu? Son utilité est importante. Les arbres forment un rideau de protection contre le bruit et les poussières (petites particules) générés par la fonderie. Les racines stabilisent le sol et drainent l'excès de l'eau. L'ensemble des feuilles des arbres, des plantes,  constitue une surface pour réaliser la photosynthèse - autrement dit il s'agit d'une usine (gratuite) de production de l'oxygène, de fixation du CO2. Un petit rappelle, les plantes sont capables de produire la matière à partir de l'air et de l'eau. En fixant le CO2 dans l'air, avec de l'eau qu'elles puisent dans le sol, elles produisent des sucres pour pousser (elles en donnent aussi au sol) et elle rejette l'oxygène dans l'air.    

Le soleil - plantations des tomates (et de ses amis)

Il est arrivé, enfin. Le soleil apporte de la lumière et un peu de chaleur. Le sol se réchauffe. Pour qu'il se dessèche pas trop vite, pailler avec du foin, l'herbe fauchée (attention à la tonte du gazon, trop fin, il faut juste saupoudrer la terre sinon cela pourrit ).

Selon le calendrier lunaire, ce serait le temps de semer des graines: courgettes et haricots et fleurs - carottes et poireaux - radis.

Hier, j'ai planté des tomates offertes par un ami. La plate-bande étant recouverte de paille (20cm), la terre reste légèrement humide, facile a planter, il y a des vers de terre, les mauvaises herbes poussent mais pas trop.

Comment je plante des tomates?
Distante de 80cm minimum voir plus (1m). Très important. Elle a besoin d'air. C'est pour cela que les tomates dans les serres souffrent souvent.
Je fais un trou assez profond, je mets le plant jusqu'aux feuilles (je plie parfois la tige - je la couche si elle est trop longue), je remplie le trou de plantation avec de l'eau - jusqu'à ce que l'eau stagne, je recouvre avec de la terre, je mets la paille autour et c'est tout. Pas d'arrosage nécessaire pendant un laps de temps. Surtout dans les Ardennes. 

Ce soir, je vais planter mes propres plants, des tomates Prune noir et Miel de Mexique et tomates groseilles (issues de la permaculture tchèque).

Mes plate-bandes tomates se composent de:

• légumineuse (pois gourmand ou fèves ou  petit pois à écosser) 
• fleurs (soucis, bourraches) 
• mauvaises herbes ( véroniques de perse, prêle...) -
• tomates 
• carottes/radis/poireaux/blettes/salades (à semer encore).

Ajouter du compost, du purin ?
Pas obligatoire. Si la terre n'est pas super propre toute l'année, dénudée, exposée aux chaleurs et au gel, dépourvue de vie, pas besoin d'apport supplémentaire. D'abord, comment savons-nous si la plante a besoin  à boire ou à manger? Et quoi?  Mais, si vous avez des orties, de la consoude, du foin... vous pouvez disposer cela autour de vos plants, en guise de paillage, pour ombrer la terre, pas vraiment pour nourrir les plantes, mais plutôt pour protéger le sol.
Le purin, je l'ai fait l'année dernière. Avec de la consoude. Je ne sais pas si cela a fait quelque chose.
Cette année, j'ai coupé la consoude en floraison, je l'ai posée telle quelle sous la paille, pour nourrir les animaux...et rendre la terre plus aérée, où l'eau est facilement disponible aux plantes....
Donc, vous pouvez faire, mais n'enterrez jamais des compostes, des foins, des feuilles mortes, poser à la surface.

Arroser les tomates (planté en plein air non couvertes)
Dans les Ardennes, si la terre est paillée, il faut qu'il fasse très sec pendant 2 semaines voir plus pour devoir arroser. Donc, avant d'arroser , gratter la terre autour  de la plante (15cm) pour sentir l'humidité. La tomate a des racines profondes (souvenez-vous du trou de plantation - 15cm- 20cm), donc si la terre est sèche à 2cm sous la surface, cela ne veut pas dire que les racines sont au sec.
Donc, si en grattant le sol, vous sentez  la terre humide à partir de 5 - 6cm de profondeur, c'est bon. Pas besoin d'arrosage.

Trop d'azote, trop d'eau nuit à la santé des tomates = maladies de toutes sortes
Le sol dénudé = stress hydrique et la mort de la couche superficielle = maladie de toutes sortes

Toucher la terre, imaginer les racines avant d'apporter de l'eau. Le fait que les feuilles flétrissent sous le soleil trop chaud est une réponse normale d'une plante saine (les courgettes font pareil). Regardez le matin, la plante sera redressée et belle. Donc, tout va bien.

Les tomates ont des taches sur les feuilles: il s'agit de mes pratiques à moi
Attendre. Observer. Le temps sec peut arrêter le développement des maladies. C'est peut être juste un rhume (une maladie pas grave). Si les signes deviennent trop présentes, se multiplient, couper la feuille trop malade et la poser sur la paille à côté du pied malade. Si la maladie progresse toujours, après la pluie, pulvériser avec une solution de bicarbonate de soude (alimentaire - ou de pharmacie).
3g/litre. Si la plante semble presque morte, appliquer 9g/l.
Attendre. Il y a des pieds qui repartent.

La fauche

Samedi dernier, j'ai profité du matin frais mais sec pour faucher la prairie dans la partie verger.
j'ai une faux très ancienne, non affûtée, j'arrive à faucher bien la luzerne, l'herbe épaisse (je ne sais toujours pas identifier les graminées), par contre, l'herbe toute fine et souple se couche et la faux glisse dessus. Il faut que je modifie la composition de cette partie de la prairie ou trouver une autre solution. Le foin, je l'ai posé autour des pommes de terre.
J'adore l'odeur du foin humide. Cela me rappelle ma jeunesse, quand on faisait des foins chez ma tante, dans une vallée de montagne.
Les odeurs, les parfums, on les porte avec nous toute la vie.

La lune montante - semer des haricots, pois, maïs

Je ne jardine pas avec la lune. Mais, si c'est possible, j'essaie de suivre les recommandations sur les sites spécialisées (rustica par exemple). La lune est ascendante (elle monte dans le ciel), c'est donc le jour de semer des graines de haricots, pois, maïs (jour graines et fruits). Comme il fait beau, je vais aller au jardin ce soir, après le travail, et je vais semer des haricots rame Buenos Aires (plat) et des haricots nain Moncayo (plat également). Je n'ai pas trouvé maïs garanti sans OGM, non hybride dans les Ardennes. Donc, pas de maïs cette année.

Il pleut, il pleut bergère...

En effet, la pluie mouille la terre et les hommes. Rien à faire dans le jardin. Faut pas bécher, retourner la terre, elle est trop mouillée. Il faudra attendre l'arrêt des pluies avant de planter, semer....
Ce temps favorise les limaces et escargots. Quoi faire. Au début, je me suis dit que je ne vais pas mettre des granulés bleues. Mais, les escargots ont mangé des salades, des radis, des plantules....
Donc, j'en ai mis. Par contre, les feuilles de chêne rouge résiste et ne plaisent pas aux mollusques.
Alors que, la salade iceberg par exemple, elle attire les familles entières des limaces. J'en ai observé l'autre matin, sur une seule feuille, j'en ai compté 8! 8 limaces, de petite taille mais voraces.
J'ai abandonné les icebergs . J'en achèterai plus. C'est à ce demander, si on a pas produit des salades pour les limaces.  Mais, je préfère maintenant les variétés à coloration rouge.
Dans le bureau on a échangé sur la situation au jardin. Rien ne pousse vraiment, à part la rhubarbe qui est extraordinaire, les pommes de terre (avant le mildiou....comme l'année dernière) sont très belles, les fèves se plaisent dans ma terre, les pois gourmands également. Pour les limaces, les gens mettent des granulés, de la sciure... on parle du bocal avec de la bière, mais personne ne pratique.
Il y a des gens qui abandonne l'idée de planter des tomates. Vu le temps.

Ce qui ne va pas

Comme l'année dernière, les oiseaux se sont invités à table, j'ai trouvé hier les petits pois arrachés, déterrés...
Les salades se font manger par les escargots et par les oiseaux (une partie). Elles ne poussent pas très bien.
Les radis du mois d'avril ont mis plus d'un mois pour grossir, et encore, juste une partie.

Semis du mois de mai

Les légumes d'été, j'ai semé les graines des courgettes hier dans les petits tas de compost et la paille.
J'ai mis aussi des haricots rame Buenos Aires (haricots plats) , une parti pour voir.
Fin mai, je vais semer des concombres Marketer , des potirons, repiquer la blettes, les poivrons et les tomates (qui évoluent toujours en pots), les haricots encore.
Les pommes de terre plantées en avril 2013 sont butées.
Les fèves, les pois gourmands et les pois nains (une partie) poussent.

Aulx, oignons et fleurs

En automne 2012 j'ai planté les aulx d'hiver de mon père. Ils sont devenus énormes, 80cm de hauteur. J'espère que la pluie va s'arrêter un jour pour éviter des maladies.

aulx d'hiver oct 2012

Quelle histoire! J'ai planté ce printemps des bulbes d'oignons Jaune paille de Vertus, une partie pousse  avec des soucis et bourraches qui se sont ressemés spontanément. Le vert est très bien développé, la présence immédiate des fleurs semble ne pas gêner le développement des oignons, voir le favoriserait.

oignons et soucis

détail des oignons et soucis

 Les mêmes oignons, plantés le même jour à 1 mètre des autres.  Terrain propre, les plantes sont plus petites, le vert moins développé.

oignons "propres"

 Et des fleurs, les bleuets de montagne poussent très bien et profitent des pluies, si vous chercher à faire une bordure rapide et fleurie dès le printemps (mai) , planter des bleuets avec des giroflées par exemple.

bleuets et giroflees

Planter les pommes de terre sur le gazon

Allez voir la vidéo sur la plantation de pommes de terre sans le béchage (les rubriques à droite).

Je l'ai fait.  J'ai pris des pommes de terre germées, je les ai posées à même le gazon, j'ai recouvert avec du compost (une pelletée ou deux). C'est tout. Dans un mois il faudra "butter" avec la paille ou l'herbe fauchée ou le compost même partiellement décomposé.

Quand on a le printemps humide comme actuellement, cette méthode représente un avantage important, puisqu'on ne travaille pas le sol.

Bon courage et faites le, avec au moins une ou deux pommes de terre.


 

Sortie botanique à Vivier au Court

Il n'y pas que des fonderies à Vivier. j'ai découvert un lieu magique. Pourtant, les poussières noires et les odeurs fortes envahissent régulièrement ce coin qui se trouve juste derrière une fonderie. La végétation y est luxuriante. J'ai pris quelques photos, allez voir la rubrique "Sortie botanique mai 2013 qui se trouve dans la colonne à droite de cette page.

Les limaces et escargots...

Avec la pluie et les salades, les limaces se font admirer. Et détester. Ne mettez pas de produits antilimaces partout. Observez vos plants, si vos plants de salades sont tous dévorés, n'achetez plus cette semences auprès de la même chaine de distribution, mais essayer une autre variété.
Semez des salades, plantez les dans différents endroits du jardin, avec la terre non labourée, avec et sans paillage.... avec et sans compost ou fumier...observez...
J'ai remarqué l'année dernière que les salades issues de mes graines "feuilles de chêne rouge" n'attiraient pas des limaces. Plantées sur une plate bande non bêchée, recouverte de feuilles mortes en hiver. Idem avec la salade rouge de Grenoble, les limaces l'épargnait...

  

Semis des pois... carottes et poireaux

30ml des pois mangetout
26 ml de pois nains de deux variétés Perles du Rhin et Calvedon
20ml de fèves d'Aquadulce

Les mangetouts ont sorti, les pois nains semés le weekend dernier, les fèves toujours en terre.

Les pois sont semés en ligne, avec des soucis, aneths, camomilles.... Le reste de la plate bande est couverte de paille en attente des tomates et des poivrons qui vont arriver plus tard.
Les plants de blettes seront repiquées ici et là avec les tomates.

J'ai semé également les carottes, la blette, les poireaux à côté des pois mangetout.

Vous cultivez des tomates

Je consulte souvent le site très riche sur les tomates, les variétés anciennes, les maladies des tomates.... je vous recommande www.tomodori.com.   Il y a un forum où les gens publient des photos de leurs tomates, posent des questions sur leur problèmes .... Très bien fait.

Semis de tomates et poivrons au chaud - suite

 Les tomates ont sorti des vraies feuilles. Une erreur que j'ai faite, lors de deux jours magnifiques et chauds, je les ai sorti dehors, sur le balcon plein sud et les pointes des feuilles ont brûlées.... Juste les pointes, j'espère que les plantules reprennent leur vie... L'impatience... Déjà l'année dernière j'ai perdu le premier semis des poivrons qui ont carrément séché.
Je les ai repiquées ce matin.

tomates 28-04-2013 

tomates repiquées le 28-04-2013

poivrons avec les deux premières feuilles (non des vraies)

Bordure fleurie

Quelques photos de ma petite bordure fleuries...des tulipes et narcisses dominent. Au pied d'un romarin, d'un sumac...

La végétation exhubérante partout sauf...

Quelle beauté! Vous avez remarqué l'explosion des formes, des couleurs. Les arbres commencent à fleurir, les autres sortent des feuilles. Les prairies sauvages sont magnifiques, pleines de paquerettes, pissenlits, plantains, cardamines de prés odorantes, pétasites (à Vivier au Court derrière la fonderie) .

On est nombreux à se promener sur la Voie verte. Vous avez remarqué les berges de la Meuse,  quelle abondance, couvertes des orties, jaunes et blanches, des alliaires, des consoudes, des ficaires jaunes... Les vivaces à floraison estivales ont sorit des feuilles, on reconnaît des reines des prés, des salicaires et des lysimaques , des grandes berces.... Tellement de vie.

Je disais, la végétation est exhubérante partout sauf dans nos jardins. Vous avez remarqué, les seuls lieux déserts de vie, c'est nos jardins parfaitement désherbés, sans vie, où rien ne pousse.

Vous trouvez cela normal qu'au moment où tout démarre, seuls nos jardins sont vides et nus?

Semis des fèves, pois, carottes, panais, radis

Samedi et dimanche dernier, les premiers semis en pleine terre.
Les fèves d'Aguadulce, les pois mangetout de Carouby et des petits pois nains Perle de Rhin.
Les carottes de Colmar à coeur rouge, le panais de Mothermé, les radis longs et quelques blettes à feuilles argentés.

Un mois plus tard que l'année dernière. L'avantage de ce décalage, du moins je l'espère, c'est moins d'attaques d'oiseaux. En effet, l'année dernière j'ai retrouvé mes pois germés déchiquetés, déterrées et j'étais obligée de chercher de moyens de camouflage (brindilles...).
Dans quinze jours, les oiseaux devraient avoir d'autres sources de nourriture que mes graines. A voir.

La terre n'a pas été béchée. J'ai juste enlevé à l'aide d'une fourche, sans retourner la terre, des grandes plantes de boutons d'or et quelques énormes pissenlits, la terre étant meuble, les racines sont sorties sans s'arracher, magnifiques..
La terre reste meuble, aérées et surtout nourrie.

Il faut se rappeler, que les plantes puisent des minéraux, de l'eau dans le sol mais restitue au sol une grande partie des sucres élaborées. La terre se trouvant juste à côté des racines est plus riche que la terre dépourvue de vie, des racines des plantes vivantes. Il faut juste maitriser la présence des plantes sauvages, puisque nos plantes de jardin sont affaiblies suite aux sélections multiples.

Pailler, laisser pousser des fleurs à proximités.
Je sème avec les légumes des fleurs faciles à cultiver et qui peuvent se ressemer: des soucis, du lin, de l'aneth, de la camomilles et du pavots, de la phacélie et plus tard des chrysanthèmes comestibles jaunes, des cosmos....

Sous la bâche noire, la vie

Le premier mars 2013, j'ai posé la bâche noire épaisse sur une partie du jardin enherbée courant automne et hiver. Hier, j'ai regardé... La majorité des plantes spontanée a disparue, restaient des plantes vivaces et quelques touffes de l'herbe que j'ai facilement enlevé à l'aide d'une fourche sans trop retourner la terre. Des vers de terre très nombreux, l'odeur de la terre agréable comme en forêt, la couleur noirâtre. J'ai recouvert la parcelle avec la bâche. La semaine prochaine, je pourrais planter des pommes de terre. La terre est légèrement mouillée, mais pas trop.

Semis des tomates - premières plantules

Une semaine après le semis des graines, voici les premières plantules. Semées dans une barquette en plastique, la terre du jardin tamisée. Disposée près de la fenêtre, maintenant, elles ont besoin de la lumière.

Semis au chaud - tomates et poivrons

Je ne dispose pas de serre chauffée, mais d'une fenêtre et d'un balcon orienté au sud. J'ai rempli des récipients bas avec du compost de mon jardin (tamisé) et le 29 mars 2013 j'ai semé des premières graines:

• tomates (prune noire, miel du mexique, groseille, rio grande)
• poivrons: piments des landes, poivrons doux rouge (origine Croatie). 

La température de germination est de 18 à 20°C. Vous pouvez les disposer près d'un radiateur, pour germer, la plante a besoin d'humidité et de chaleur. Ensuite, il faudra la mettre au soleil et retourner votre bac à semis pour que les plantules poussent droit.

Le temps de germination (expérience 2012):
Les piments ont besoin de 15 à 20 jours, alors que les tomates germent assez vite, en une semaine.

Un mois après, quand les plantules développent des vraies feuilles, je les repiques dans des pots de yaourts ou autres. Et fin mai, dehors.

Une remarque importantes, j'utilise mes propres graines - 3e génération qui poussent dans les Ardennes (des petits enfants des graines bio achetées ).

Pourquoi faire ses propres graines?
(nota, ne pas utiliser des graines hybrides F1...)
Les graines sont des organismes vivants, elles ont donc la capacité de s'acclimater, à savoir, de s'adapter aux conditions environnantes. La première graine qui vient de loin (achetée dans le commerce, offerte par un ami d'une autre région) est comme une émigrée, elle aura du mal à s'adapter la première année à son nouvel environnement (le type du sol, les saisons, les pluies, la lumière...), ses enfants par contre, auront bénéficié d'une connaissance meilleure du monde et leurs enfants à eux seront parfaitement adaptés aux nouvelles conditions.
Important, il ne faut pas modifier le milieu artificiellement,  pas d'engrais rajoutés (pas de NPK chimique ni naturel, pas d'arrosage exagéré, pas de traitement chimique contre des maladies, les plantes ont besoin de développer les résistances, faut pas donc les traiter ou très peu ). Soigner la vitalité du sol (pailler, faire pousser des fleurs, pas de terre nue en hiver, tolérer des mauvaises herbes, au moins une partie).

Pommes de terre sur le gazon sans le travail du sol

Allez voir la vidéo que je viens d'ajouter sur ma page "Vidéo".

Cela fait un moment que je me pose la question sur la culture des pommes de terre.  Convaincue que le bêchage n'est pas nécessaire au vue des connaissances acquises aujourd'hui sur les relations entre les plantes et le sol, le fait de creuser et butter des pommes de terre me gênait. Est-ce vraiment nécessaire et utile?

Si vous avez une prairie ou un gazon que vous désirez transformer en potager, la question se pose alors, comment se débarrasser de l'herbe. Eh bien, regarder la petite vidéo et faites l'expérience.
Sur 1 m2, pour voir.

Je vais faire de même, vers le 15 avril, en fonction du temps, je vais simplement poser les pommes de terre sur le sol, les couvrir d'un peu de compost (à Charleville, vous pouvez aller chercher le compost gratuitement à la déchetterie de Waridon avec une remorque ou des sacs). Un mois après, je recouvre avec la tonte de gazon, des feuilles.... Et encore une fois en pleine été. Ensuite, bon appétit.

Essayons, changeons nos habitudes séculaires, pénibles et qui sait, inutiles?
Vous jugerez selon votre propre expérience.

Courage.

Premières fleurs

La hausse des températures du début de mars a fait éclore des fleurs des crocus, des perce-neiges. Les primevères sont en fleurs depuis le mois de février, malgré le gel assez fort. Des pâquerettes et bientôt des pissenlits vont suivre. Sur les plate-bandes du jardin pousse aussi des véroniques de perce et des cardamines hirsutes. Des feuilles des tulipes, des narcisses, des bourgeons rouges des échinacéas pourpres peuples la terre recouverte des grumeaux (travail des vers). Des vivaces vont pas tarder à se réveiller (la consoude officinale et la bourrache ont déjà entamé leur croissance).   

Au jardin, je taille des rosiers, des groseilliers et des framboisiers. Dans une semaine, je vais diviser des vivaces.  La terre est très humide, il faut patienter pour les semis des pois, fèves, salades, radis, navets, poireaux... Je vais planter des tuteurs pour préparer les semis des pois mangetout grimpants et des haricots rame (semis début mai). La terre est meuble et les piquets rentrent facilement. 

Dans une semaine ou deux, je vais commencer les semis en terrine,derrière la fenêtre, des tomates, des poivrons...    

Le jardin jungle en Belgique

Je viens de découvrir une petite vidéo sur une forêt comestible, un jardin jungle à MOUSCRON, cela semble incroyable.
Regardez quelques images dans ma rubrique "VIDEOS". Le jardin est géré par l'association "Les fraternités ouvrières".

Semences buissonnières - faire ses graines

Appel à souscription «  Semences buissonnières de Olga Widmer, Forum civique et Longo mai production



Appel à souscription
Depuis leur création les fermes de Longo maï produisent l’alimentation indispensable à leur subsistance : des céréales pour les consommations animales et humaines, des cultures potagères, des plantes aromatiques et médicinales qui associent plantes cultivées et sauvages, et des semis de fleurs pour les nombreuses abeilles et le plaisir des yeux.
Très vite se sont posées les questions de l’origine et de la qualité des graines et des moyens de réduire la dépendance au marché de la semence de plus en plus concentré entre les mains de quelques multinationales qui font de la sélection pour l’agriculture industrielle. La diversité des semences de plantes cultivées est en train de diminuer drastiquement.
La disponibilité des semences destinées à une agriculture paysanne est réduite par des lois et une réglementation de plus en plus restrictives. La sécurité alimentaire dépend dans beaucoup de pays du maintien et de la libre circulation des semences.
Une partie des semences de céréales provenaient d’autres fermes, mais la plupart des autres semences étaient achetées.
Manque de confiance en soi, manque de formation, croyance en la toute-puissance des « professionnels », beaucoup d’arguments nous empêchaient d’avancer dans ce domaine. Petit à petit, par des stages de formation notamment avec l’association Kokopelli qui oeuvre à la conservation de la biodiversité cultivée, une pratique de production de semences potagères et autres s’est mise en place et des petits ateliers d’extraction et de tri ont vu le jour sur les fermes.
En parallèle, des actions de sensibilisation du public ont été réalisées afin de faire comprendre tous les enjeux liés à la problématique de la semence. Des bourses aux graines avec des échanges et des dons de graines, des stages de formation, des expositions sur la production de semences au jardin, des conférences, des réunions avec différents réseaux européens travaillant sur ce thème sont organisés depuis quelques années.
Afin de poursuivre ce travail d’éducation à ces savoirs presque disparus, la nécessité de faire un film s’est imposée. Les images permettent de suivre l’intégralité du développement des plantes jusqu’à la formation de la graine et de montrer avec précision l’extraction et le tri des semences. Des dessins devraient être réalisés aussi afin de faciliter la compréhension là où c’est nécessaire comme les principes d’hybridation et autres concepts un peu plus épineux.
L’idée sous-jacente étant de laisser à disposition dans le futur les images afin de rendre possible à tout public d’y accéder, y compris des paysans sans moyens, des jardiniers néophytes, des communautés agraires dépossédées de leurs savoirs. Les commentaires en voix off seront traduits dans plusieurs langues.
Nous vous sollicitons aujourd’hui pour une aide financière afin de mener à terme ce projet : toute participation est la bienvenue y compris pour la diffusion de ce documentaire. Nous espérons pouvoir acheter le matériel en fin d’année 2012. Quant aux cinéastes professionnels, ils seront rétribués au fur et à mesure de l’avancement du projet. Un dossier décrivant le projet du film, le synopsis, les acteurs et le plan de financement est à disposition de ceux qui le souhaitent.

L’équipe des Semences buissonnières

Comment fait-on sa semence ?
« Est-ce que les graines que j’ai récupérées cet été dans mon jardin germeront ? »
« Mes tomates ne vont-elles pas dégénérer si j’en récupère les semences chaque année ? »
« Où se trouvent les graines sur les épinards ? »
« Mais comment extrait-on ces satanées semences de chicorées ? »
« Ah bon, la graine vient après la fleur ?... »
Quel(le) jardinier(ère) ne s’est pas posé une de ces questions un jour ou l’autre…
La nature généreuse distribue ses fruits sans compter et pour peu qu’on patiente un peu et que l’on ait un minimum de savoirs en poche, chacun est à même de produire ses propres graines. Pourtant, les outils de diffusion de ces savoirs et savoirs-faire sont rares : quelques livres, quelques séminaires et quelques vidéos sur You tube...C’est pour ouvrir ces pratiques à un public très large et à l’échelle internationale, que ce film présentera clairement en image et en détail toutes les étapes de la production de semences.
Chaque étape du semis de la plante à la semence finale et chaque geste qui s’y rapporte seront filmés.
Multiplier ses propres graines est bien sûr un plaisir, mais c’est aussi une nécessité :
les Monsanto, Syngenta, Cargill, Limagrain et autres multinationales tant dévouées n’ont toujours pas réglé la faim dans le monde. Loin s’en faut puisque leurs chimères biotechnologiques OGM, PGM et autres rendent les paysans dangereusement dépendants du marché de la semence. De plus, grâce à la redoutable efficacité de leur lobbying ils sont installés dans leurs monopoles par les législations
internationales. C’est pourquoi la production de semences n’est pas et ne doit plus être l’apanage de professionnels.
Alors reprenons confiance en nous et apprenons les rudiments de la production de semences, appliquons-les et diffusons largement nos connaissances et expériences.

Ce film constituera un outil pédagogique simple dans sa forme, sa compréhension et sa diffusion. Il est prévu de laisser une large place à l’image, quelques explications en voix off seront ajoutées au besoin. La durée du tournage sera de deux ans afin de filmer la production de graines bisannuelles.
Ce film est destiné à tous ceux et celles qui veulent faire l’effort de se réapproprier ce savoir partagé depuis des millénaires par les millions de paysans sur terre qui ont nourri l’humanité.
A vos graines…


Réalisation : Martina Widmer, Sylvie Seguin (Longo maï - Forum Civique Européen)
Image et montage : Olga Widmer
Lumières : Daniel Solomon

Contact : seedfilm@yahoo.fr

Souscription pour le film Semences buissonnières
Nom …………………………………... Prénom ……………………………….........
Adresse ………………………………………………………………………………...
Code Postal ………………………….... Ville …………………………………………
Téléphone …………………………….. Mail …………………………………….......
O Je pré-achète le DVD Semences buissonnières au prix de 20 euros, 25 CHF
O Je pré-achète le DVD Semences buissonnières au prix de soutien de ..…. euros/CHF
Pour les chèques :
à l’ordre du Forum Civique Européen, St Hyppolite, F- 04300 Limans
Pour les virements en France : Société Marseillaise de Crédit :
BIC SMCTFR2A / IBAN FR76 3007 7048 7811 2210 0020 092
Pour la Suisse : Pro Longo maï CCP-40-17-9 IBAN CH61 0900 0000 4000 0017 9

Au bord de la Meuse

Hier soir, vers 17h00, une petite promenade au bord de la Meuse sur l'ile de Montcy Saint Pierre.
La rivière a légèrement débordé. Les cormorans (j'en ai compté 16 sur deux arbres de l'île du castor) occupent les cimes des arbres, les canards, les cygnes cohabitent ensemble près des berges avec des foulques, des oies, des mouettes... Quelques mésanges occupent les arbres avec des pieds dans l'eau.
J'ai pu identifier des arbres des berges: frênes, aulnes, saules (qui supportent l'inondation temporaire). Un peu plus loin de l'eau, il y a des charmes, bouleaux, tilleuls, peupliers...

terrain de pétanque inonde

un cygne

île du castor 

vous connaissez

vu sur l'église de Montcy Notre Dame

  

Votre sol est-il vivant? Test de vers de terre

Je me suis informée sur le site www.bioactualites.ch qui publie les informations de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique FiBL. Selon l'article du site, une bonne terre dans notre région devrait compter 150 vers de terre au m2 environ.

Pour connaître la vitalité de votre sol, deux tests:

QUAND
période de test: septembre/octobre ou mars/avril  quand la terre est humide

COMMENT

TEST à la bêche:
sortir un bloc de terre avec une bêche de 10x10cm et 25cm de profondeur.
Vous devriez trouver 1 à 2 vers de terre dans ce bloc. Ce qui correspond à 100 - 200 vers de terre au m2.

COMPTAGE des turricules:
Délimiter un carré de 50 x 50cm et compter des turricules en période humide.

5 turricules: terre pauvre
10 turricules: terre moyenne
20 turricules: très bonne terre (rare)

vous pouvez observer la localisation des turricules.
J'ai remarqué dans mon jardin (sol limoneux):
- beaucoup de turricules à 2m du tronc du vieux cerisier dans l'herbe , le trèfle
- des turricules près des tiges des aigremoines eupatoires laissées en place (séchées).

Je vais continuer l'observation dès que la pluie s'arrête.

Si vous voulez avoir plus de vers de terre, il leur faut de la nourriture (donc le paillage, laisser des racines sur place), de l'ombre et pas trop de béchage. Selon le site horizon.documentation.ird.fr, les vers de terre n'aiment pas les aromatiques (sauge, menthes...), mais adorent le phlox, les oignons, la valériane ainsi que l'herbe en décomposition, le compost et le fumier.
Dans notre région, ils aiment aussi les feuilles des arbres:
1° orme, frêne, bouleaux, noisetiers, cerisier, charme, prunier (leur repas de prédilection)
2° tilleul
3° chêne, hêtre, érable, aulne, marronnier
4° platane et robinier (faux acacia - le miel d'acacia vient des grappes fleuries des robiniers).
Ils évitent également les herbes à racines denses et serrées.




 

Taille des arbustes

Courant février, hors période de gel et de pluie, je vais tailler les framboisiers et les groseilliers. Juste pour aérer le centre des arbustes et supprimer les vieilles branches. Des rosiers et la vigne également. Si vous souhaiter de fabriquer les bordures en osier vivant, c'est le moment de couper les tiges.

Sous la neige

Rien à faire au jardin. Sauf de se promener, d'admirer. Les oiseaux se régalent des pommes tombées au sol. Dans mon jardin, il y a des merles, des mésanges, des rouges gorges...
C'est le temps de couper les saules pour essayer de créer des bordures tressées (en saule vert ou sec), des petites cabanes...
Le temps d'imaginer le printemps, de se procurer des graines.

la cardère à foulon

le vieux pommier

les tiges des piments

Les racines sont très importantes pour la vie du sol et la fertilité naturelle du jardin. C'est pourquoi je laisse, après la récolte, les racines des tomates ou des piments, des haricots et des pois en terre. Je ne les arraches pas. Je coupe. Elles vont se décomposer doucement à l'aide des micro-organismes et libérer des éléments nutritifs. Imaginer toujours les racines.