lundi 29 septembre 2014

Nouvelle vidéo à voir - Plaidoyer pour un arbre

Je viens d'ajouter la conférence de Francis Hallé dans la rubrique "Vidéos". Il s'agit d'un plaidoyer pour un arbre. Pour mieux comprendre l'importance des arbres pour notre vie.

L'arbre dans votre jardin - c'est de l'or

Ne couper jamais un arbre ni jeune ni vieux sans peser les pour et les contres. Il faut encore se rendre compte de ce que c'est un arbre. Je suis tellement triste et désolée quand je vois que les gens coupent des arbres avec une facilité, comme si c'était une chose morte... Je suis absolument désarmée devant ces agissement et incapable de défendre cet arbre. Mes arguments semblent ne pas peser dans la décision des gens.  Comment dire, l'arbre est plus vieux que l'humanité. Nous descendons des arbres. Nous avons passé du temps dans leurs bras, on a pu évoluer et vivre dans leur compagnie. Ils nous donne de l'air dont on a besoin pour respirer. Il retiennent aussi les particules produites par nos voitures, nos usines, nos engrais...Les arbres nettoient l'air. Il nous donne la pluie, la fraîcheur, le calme.  Ils retiennent le sol avec leurs énormes racines cachées sous le sol, ils empêchent à l'eau de nous inonder. C'est un poumon de la Terre , un réservoir d'eau, une usine de filtration d'air sophistiquée, les arbres nous protègent du bruit et du vent.
Nos feuillus perdent les feuillent à l'automne et la moitié de racines se décomposent dans le sol durant l'automne et l'hiver. Le sol est ainsi fertilisé, aéré grâce au travail des minuscules êtres visibles (vers de terre) et invisibles (bactéries, champignons).
Pour illustration, un arbre relativement jeune, c'est 200 ha de surface (feuilles, branches, brindilles...) qui abritent des êtres vivants. Qui recrache de l'oxygène. Qui absorbe, qui mange le CO2. C'est notre double. Nous inspirons ce que l'arbre expire. L'arbre inspire ce que nous expirons... L'air dans les forêts, près des arbres a une charge électrique particulière qui semblent agir sur notre état émotionnel, il apporte le calme, la paix, le bien être.  Les arbres communiquent entre eux. Par les gaz et par le réseau souterrain des champignons, par les racines reliées. Si vous marcher dans la forêt, dans votre jardin à côté d'un arbre, il le sait. Il vous sent.
L'arbre n'est pas mort. Le sol n'est pas mort.
Plantons des arbres, laissons des arbres morts, vieux tant que c'est possible.
Pour plus d'arguments, merci de visionner la conférence d'un botaniste confirmé, Mr Francis Hallé dans la rubrique "Vidéos".

L'automne, le printemps des vivaces

C'est le moment pour penser à vos vivaces.  Voici mon idée de bordure fleurie composée de plantes ardennaises et sauvages à quelques exceptions près.
Voici ma sélection personnelle de plantes à cultiver dans les jardins ardennais:
eupatoire de chanvre, reine de près, tanaisie, consoude, chélidoine, alliaire, ortie blanche, origan sauvage, mauve , gaillets, aigremoines eupatoires, pissenlits et plantains, pâquerettes, achillée millefeuille.
Toutes ces plantes poussent dans les Ardennes. Vous pouvez vous renseigner sur leurs caractéristiques.
Elles sont toutes médicinales et /ou comestibles.
Et aussi la livèche, la mélisse et les menthes, la sauge officinale, le romarin.
A compléter avec le semis au printemps des annuels: cosmos, soucis, bourraches...phacélies.

Composter en tas, sur place (mulch ou paillage), engrais vert

En traversant l'Allemagne, on a pu observer des magnifiques champs fleuris de tournesols au milieu du bleu de la phacélie.  L'Allemagne semble intégrer les engrais verts sur les grandes surfaces. C'est tellement plus beau et surtout sage que des champs labourés et laissé tout l'hiver à nu.
Je m'efforce de ne pas laisser les parcelles à nu trop longtemps. Je pratique le compostage sur place (je coupe l'herbe et je laisse sur la parcelle) et sur le tas pour les "déchets" divers ( déchets de cuisine, la litière de lapin...). Je laisse les haricots, tomates, poivrons, pois sur place. Je les coupe parfois pour des raisons de voisinage (le jardin est entouré des pelouses).  Le maïs, je le couperai et je laisserai des racines en terre jusqu'à la saison prochaine. Je compte de semer de seigle d'hiver sur les espaces libres (après les carottes...nouvelles parcelles).  

Les récoltes se suivent

L'équinoxe d'automne, la nuit dure dorénavant plus que le jour. Les légumes d'été arrivent à terme.
Je continue à récolter des haricots (en grains), haricots vert, les poivrons doux teintés d'un magnifique rouge. Les tomates groseilles qui fleurissent encore et résistent à merveille au mildiou et autres champignons. Les choux, les salades feuilles de chêne, la blettes, la chicorée frisée et scarole complètent le menu. Sans oublier des courgettes , des potirons et potimarrons. Il reste un peu de maïs. Les cyclanthera pendata, des concombres grimpants poussent trop bien. Une partie de haricots nains est en cours de floraison (dernier semis). Les radis ont fini dans l'assiette. Les carottes, je les garde en terre.
Sont en pleine croissance les salades pain de sucre et cornet d'Anjou. La première fois que je les cultive.
Je ne fais pas de poireaux à cause de problèmes récurrents dus à la mineuse de poireau ou la mouche.

Les noix tombent dans l'herbe, les noisettes sont déjà à l'abri, les pommes tombent mais une grande partie tient sur l'arbre, la cueillette s'approche. Les framboises donnent des derniers fruits, ils manquent un peu de sucre.

Les pissenlits, les plantains profitent de la pluie d'aujourd'hui. Ce sera le moment de sortir des racines de pissenlits, oui, on peut les manger en soupes, veloutés avec les carottes, les persils tubéreux, les panais.    

mercredi 3 septembre 2014

limaces ...

Les limaces sont abondantes cette été. J'ai pris en photo l'accouplement de deux limaces (grande limace), j'en ai plusieurs dans le jardinet, elle mange actuellement les restes des tomates tombées au sol.  Elles adorent également les choux, les choux brocolis à jets (cime di rapa), les choux pointus, les rutabagas. Elles ont goûté aux jeunes pousses de haricots mais sans trop de dégâts. Elles épargnent les chicorées scaroles et les frisées. Elles sont un peu dégoûtantes, mais on apprend aujourd'hui que leur bave est très intéressante, et la science essaye de l'imiter. Pour les maîtriser, je les ramasse et je les porte en dehors du jardin ou loin de mes salades...J'ai décidé de ne plus utiliser les granulés bleues. 

le trou sur la tête de la limace orange est une sorte de poumon