samedi 16 février 2013

Le jardin jungle en Belgique

Je viens de découvrir une petite vidéo sur une forêt comestible, un jardin jungle à MOUSCRON, cela semble incroyable.
Regardez quelques images dans ma rubrique "VIDEOS". Le jardin est géré par l'association "Les fraternités ouvrières".

mardi 12 février 2013

Semences buissonnières - faire ses graines


Appel à souscription «  Semences buissonnières de Olga Widmer, Forum civique et Longo mai production



Appel à souscription
Depuis leur création les fermes de Longo maï produisent l’alimentation indispensable à leur subsistance : des céréales pour les consommations animales et humaines, des cultures potagères, des plantes aromatiques et médicinales qui associent plantes cultivées et sauvages, et des semis de fleurs pour les nombreuses abeilles et le plaisir des yeux.
Très vite se sont posées les questions de l’origine et de la qualité des graines et des moyens de réduire la dépendance au marché de la semence de plus en plus concentré entre les mains de quelques multinationales qui font de la sélection pour l’agriculture industrielle. La diversité des semences de plantes cultivées est en train de diminuer drastiquement.
La disponibilité des semences destinées à une agriculture paysanne est réduite par des lois et une réglementation de plus en plus restrictives. La sécurité alimentaire dépend dans beaucoup de pays du maintien et de la libre circulation des semences.
Une partie des semences de céréales provenaient d’autres fermes, mais la plupart des autres semences étaient achetées.
Manque de confiance en soi, manque de formation, croyance en la toute-puissance des « professionnels », beaucoup d’arguments nous empêchaient d’avancer dans ce domaine. Petit à petit, par des stages de formation notamment avec l’association Kokopelli qui oeuvre à la conservation de la biodiversité cultivée, une pratique de production de semences potagères et autres s’est mise en place et des petits ateliers d’extraction et de tri ont vu le jour sur les fermes.
En parallèle, des actions de sensibilisation du public ont été réalisées afin de faire comprendre tous les enjeux liés à la problématique de la semence. Des bourses aux graines avec des échanges et des dons de graines, des stages de formation, des expositions sur la production de semences au jardin, des conférences, des réunions avec différents réseaux européens travaillant sur ce thème sont organisés depuis quelques années.
Afin de poursuivre ce travail d’éducation à ces savoirs presque disparus, la nécessité de faire un film s’est imposée. Les images permettent de suivre l’intégralité du développement des plantes jusqu’à la formation de la graine et de montrer avec précision l’extraction et le tri des semences. Des dessins devraient être réalisés aussi afin de faciliter la compréhension là où c’est nécessaire comme les principes d’hybridation et autres concepts un peu plus épineux.
L’idée sous-jacente étant de laisser à disposition dans le futur les images afin de rendre possible à tout public d’y accéder, y compris des paysans sans moyens, des jardiniers néophytes, des communautés agraires dépossédées de leurs savoirs. Les commentaires en voix off seront traduits dans plusieurs langues.
Nous vous sollicitons aujourd’hui pour une aide financière afin de mener à terme ce projet : toute participation est la bienvenue y compris pour la diffusion de ce documentaire. Nous espérons pouvoir acheter le matériel en fin d’année 2012. Quant aux cinéastes professionnels, ils seront rétribués au fur et à mesure de l’avancement du projet. Un dossier décrivant le projet du film, le synopsis, les acteurs et le plan de financement est à disposition de ceux qui le souhaitent.

L’équipe des Semences buissonnières

Comment fait-on sa semence ?
« Est-ce que les graines que j’ai récupérées cet été dans mon jardin germeront ? »
« Mes tomates ne vont-elles pas dégénérer si j’en récupère les semences chaque année ? »
« Où se trouvent les graines sur les épinards ? »
« Mais comment extrait-on ces satanées semences de chicorées ? »
« Ah bon, la graine vient après la fleur ?... »
Quel(le) jardinier(ère) ne s’est pas posé une de ces questions un jour ou l’autre…
La nature généreuse distribue ses fruits sans compter et pour peu qu’on patiente un peu et que l’on ait un minimum de savoirs en poche, chacun est à même de produire ses propres graines. Pourtant, les outils de diffusion de ces savoirs et savoirs-faire sont rares : quelques livres, quelques séminaires et quelques vidéos sur You tube...C’est pour ouvrir ces pratiques à un public très large et à l’échelle internationale, que ce film présentera clairement en image et en détail toutes les étapes de la production de semences.
Chaque étape du semis de la plante à la semence finale et chaque geste qui s’y rapporte seront filmés.
Multiplier ses propres graines est bien sûr un plaisir, mais c’est aussi une nécessité :
les Monsanto, Syngenta, Cargill, Limagrain et autres multinationales tant dévouées n’ont toujours pas réglé la faim dans le monde. Loin s’en faut puisque leurs chimères biotechnologiques OGM, PGM et autres rendent les paysans dangereusement dépendants du marché de la semence. De plus, grâce à la redoutable efficacité de leur lobbying ils sont installés dans leurs monopoles par les législations
internationales. C’est pourquoi la production de semences n’est pas et ne doit plus être l’apanage de professionnels.
Alors reprenons confiance en nous et apprenons les rudiments de la production de semences, appliquons-les et diffusons largement nos connaissances et expériences.

Ce film constituera un outil pédagogique simple dans sa forme, sa compréhension et sa diffusion. Il est prévu de laisser une large place à l’image, quelques explications en voix off seront ajoutées au besoin. La durée du tournage sera de deux ans afin de filmer la production de graines bisannuelles.
Ce film est destiné à tous ceux et celles qui veulent faire l’effort de se réapproprier ce savoir partagé depuis des millénaires par les millions de paysans sur terre qui ont nourri l’humanité.
A vos graines…


Réalisation : Martina Widmer, Sylvie Seguin (Longo maï - Forum Civique Européen)
Image et montage : Olga Widmer
Lumières : Daniel Solomon

Contact : seedfilm@yahoo.fr

Souscription pour le film Semences buissonnières
Nom …………………………………... Prénom ……………………………….........
Adresse ………………………………………………………………………………...
Code Postal ………………………….... Ville …………………………………………
Téléphone …………………………….. Mail …………………………………….......
O Je pré-achète le DVD Semences buissonnières au prix de 20 euros, 25 CHF
O Je pré-achète le DVD Semences buissonnières au prix de soutien de ..…. euros/CHF
Pour les chèques :
à l’ordre du Forum Civique Européen, St Hyppolite, F- 04300 Limans
Pour les virements en France : Société Marseillaise de Crédit :
BIC SMCTFR2A / IBAN FR76 3007 7048 7811 2210 0020 092
Pour la Suisse : Pro Longo maï CCP-40-17-9 IBAN CH61 0900 0000 4000 0017 9

dimanche 10 février 2013

Au bord de la Meuse

Hier soir, vers 17h00, une petite promenade au bord de la Meuse sur l'ile de Montcy Saint Pierre.
La rivière a légèrement débordé. Les cormorans (j'en ai compté 16 sur deux arbres de l'île du castor) occupent les cimes des arbres, les canards, les cygnes cohabitent ensemble près des berges avec des foulques, des oies, des mouettes... Quelques mésanges occupent les arbres avec des pieds dans l'eau.
J'ai pu identifier des arbres des berges: frênes, aulnes, saules (qui supportent l'inondation temporaire). Un peu plus loin de l'eau, il y a des charmes, bouleaux, tilleuls, peupliers...

terrain de pétanque inonde

un cygne

île du castor 

vous connaissez

vu sur l'église de Montcy Notre Dame
  

vendredi 1 février 2013

Votre sol est-il vivant? Test de vers de terre

Je me suis informée sur le site www.bioactualites.ch qui publie les informations de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique FiBL. Selon l'article du site, une bonne terre dans notre région devrait compter 150 vers de terre au m2 environ.

Pour connaître la vitalité de votre sol, deux tests:

QUAND
période de test: septembre/octobre ou mars/avril  quand la terre est humide

COMMENT

TEST à la bêche:
sortir un bloc de terre avec une bêche de 10x10cm et 25cm de profondeur.
Vous devriez trouver 1 à 2 vers de terre dans ce bloc. Ce qui correspond à 100 - 200 vers de terre au m2.

COMPTAGE des turricules:
Délimiter un carré de 50 x 50cm et compter des turricules en période humide.

5 turricules: terre pauvre
10 turricules: terre moyenne
20 turricules: très bonne terre (rare)

vous pouvez observer la localisation des turricules.
J'ai remarqué dans mon jardin (sol limoneux):
- beaucoup de turricules à 2m du tronc du vieux cerisier dans l'herbe , le trèfle
- des turricules près des tiges des aigremoines eupatoires laissées en place (séchées).

Je vais continuer l'observation dès que la pluie s'arrête.

Si vous voulez avoir plus de vers de terre, il leur faut de la nourriture (donc le paillage, laisser des racines sur place), de l'ombre et pas trop de béchage. Selon le site horizon.documentation.ird.fr, les vers de terre n'aiment pas les aromatiques (sauge, menthes...), mais adorent le phlox, les oignons, la valériane ainsi que l'herbe en décomposition, le compost et le fumier.
Dans notre région, ils aiment aussi les feuilles des arbres:
1° orme, frêne, bouleaux, noisetiers, cerisier, charme, prunier (leur repas de prédilection)
2° tilleul
3° chêne, hêtre, érable, aulne, marronnier
4° platane et robinier (faux acacia - le miel d'acacia vient des grappes fleuries des robiniers).
Ils évitent également les herbes à racines denses et serrées.




 

Taille des arbustes

Courant février, hors période de gel et de pluie, je vais tailler les framboisiers et les groseilliers. Juste pour aérer le centre des arbustes et supprimer les vieilles branches. Des rosiers et la vigne également. Si vous souhaiter de fabriquer les bordures en osier vivant, c'est le moment de couper les tiges.