jeudi 28 mars 2019

Balade le long de la Meuse

un sentier des saules avec un couvre sol en réveil

la floraison des saules

les fleurs des saules attirent les bourdons


le prunellier

on distingue bien des étamines avec le pollen jaune

la Rosa canina ou l'églantier déroule les feuilles

les fleurs de l'orme champêtre sur le talus du canal

le talus de l'écluse de Montcy Saint Pierre couvert d'une prairie pleine de muscaris bleus


la fleur du pissenlit se déplie...


mercredi 27 mars 2019

Semis en pleine terre

Le temps sec, plutôt couvert, les violettes et les primevères en fleur dans le jardin, la morgeline et la véronique forment un tapis doux protecteur du sol. Les pissenlits sont bons à manger, le plantain a grandi. Les orties démarrent.  Les bourgeons floraux des fruitiers gonflent et s'ouvrent pour le pêcher et le poirier. Les saules en fleur offrent du pollen aux bourdons.

J'aperçois au fond du jardin, près des vieux pommiers, un pigeon, des merles, quelques corbeaux.
J'ai remarqué trois nids de corbeaux dans les couronnes de hauts arbres à côté des jardins.
En creusant le sol dans le potager, je découvre des vers de terre blancs, des larves de hannetons, une sorte de ver fin et long de couleur orangé, des acariens rouges, quelques limaces noires...
Les charmes commencent à dérouler les feuilles... Le noisetier ne va plus tarder. 

Je décide de réaliser le deuxième semis en pleine terre:

  • petits pois Petit provençal
  • carotte Chantenay
  • radis ronds
  • poireaux de Carenton
  • panais demi-long de Guernesey
  • salade à couper rouge salad bowl

repiquage en place des salades semées au chaud début février 2019:
  • batavia Rouge grenobloise
  • batavia Dorée de printemps
  • laitue Reine de mai


dimanche 24 mars 2019

Mycoculture an 1 - culture des champignons et avec des champignons

L'année dernière, en mai 2018, en plein murissement des fruits, notre vieux cerisier n'a pas résisté aux vents et s'est fendu en deux. Il a pu nous donner une vingtaine de kilos de cerises.

Après la récolte, une société d'élagage est venue couper les branches, à la fin, il restait une grosse souche de 1mètre de diamètre. A l'aide d'une rogneuse, la souche a été réduite en un gros tas de copeaux très fins. Rien à emporter. Cela n'a pris que quelques minutes.

Ne sachant pas trop comment utiliser le gros tas de copeaux,  je le laissais en place.
Ce mois de mars, neuf mois après le rognage, j'enfonçais ma main dans le tas pour voir ce qui se passe. Je découvre des copeaux colonisés par un mycélium vaste de couleur blanche, il correspondrait aux champignons saprophytes qui digèrent la lignine contenue dans les copeaux de bois.
Je ne sais pas encore de quel champignon saprophyte s'agit-il.

Voilà ce que je compte faire avec.

Test de culture avec les champignons et des champignons - 
début: année 2019

trois besoins:
  • humidité
  • ombre
  • lignine (carton, copeaux fins des souches des arbres rognés, les copeaux grossiers du broyage des rameaux, vieux bois..., paille.. )

1° pépinière des champignons saprophytes à mycélium blanc 

- remplir le composteur (un rectangle de 3ml sur 1m) de bois de taille, de bois mort du verger
- ajouter les autres déchets végétaux
- bien humidifier (la pluie s'en charge)
- ajouter de gros morceaux de branches fruitières tombées au sol (pour les inoculer au mycélium)
- ajouter les copeaux de cerisier inoculés des champignons  saprophytes au mycélium blanc
- arroser encore si pas humide
- recouvrir de branchage pour l'obscurité

Et cultiver dedans, potirons, tomates...

2° paillage des fruitiers et des légumes

question faim d'azote:
Les champignons à mycélium blanc consomment uniquement la lignine et n'ont aucune possibilité de manger l'azote nécessaire aux plantes potagères. Aucune concurrence donc aux plantes potagères.
pas de faim d'azote.

question limaces:
Les limaces mangent surtout la cellulose et l'hémicellulose, donc la présence des copeaux de bois riches en lignine ne devrait pas attirer les limaces.

- Pailler les fruitiers avec ces copeaux inoculés de mycélium blanc (recouvrir de branchage ou de paille...pour garder l'ombre et l'humidité - même les cartons)

- Pailler les plate-bande de légumes, des ails, des fraisiers, des ails des ourses - à l'ombre des arbres



mercredi 20 mars 2019

Gérer les limaces?





J'en ai beaucoup dans le jardin. Elles peuvent manger tous mes semis des potirons et des courgettes, attaquer même des jeunes plants des tomates et des pois. C"était le cas de l'année 2018.
Mais, je connais la valeur des limaces et leur rôle, disons, je l'imagine. "La limace est une infirmière du sol et désinfecte le sol, régule des agents pathogènes, grâce à sa bave et dissémine des spores des champignons dans le jardin".  Donc, je ne veux pas les éradiquer. Quelle solution alors? 
 
Ma méthode de gestion des populations des limaces dans le jardin-verger.

1/Je laisse des haies enherbées. Des tas de bois dans le verger.

2/ Je favorise un couvert vivant au potager (épinards, radis, navets, morgeline, plantain...) et j'évite le paillage tôt au printemps (mars, avril, mai).

3/ j'installe au potager les pièges à limace, pour pouvoir les compter.

Je pose du bois et des planches en bois pour compter les limaces au fil de saisons. Si j'en trouve beaucoup, je multiplie de planches au jardin et je ramasse les limaces.

4/ Je trouve beaucoup de limaces sous le piège de comptage
En cas de surpopulation, je multiplie des pièges, des planches en bois, des tas de mulch et en plein jour bien ensoleillé, je soulève les pièges et je les ramasse. 

exemple:
En 2018, en juin, j'en ai ramassé un kilo, elles étaient amassées sous un tas de mulch. Et le je les ai emportées au bord de la Meuse.

mardi 19 mars 2019

Balade au jardin, couleurs et formes

les violettes odorantes partout à l'ombre des arbres

semis fin août 2018 - hivernation dehors, de plein air, sans protection

semis août 2018 - hivernation en plein air sans protection, Dorée de Printemps

semis fin octobre 2018, pois d’Annonay, en couche froide, protection simple plastique


semis des radis, fin février 2019, sans protection

Véroniques - omniprésents au jardin


les bourgeons s'ouvrent - poirier Doyenne de Comice

les primevères - comestibles

la rhubarbe

les orties - une bombe minérale


une salade Rouge grenobloise, semis fin août 2018 - hivernation de plein air sans protection

semis de fin août 2018 des salades, la mâche s'est ressemée et les ails repoussent à partir des bulbes laissés en terre


la levée des brins de bulbilles d'ail plantés en octobre 2018 (ail à cou dur)

les turricules de vers de terre autour des pommes en fermentation

les ails Messidrôme plantés en octobre 2018

les bourgeons du Pêcher Reine des Vergers


les bourgeons du Pêcher

les feuilles du cassissier (bombe vitamines)

le cassissier

au pied du cassissier, la consoude


la blette ressemée en juin 2018

le persil semé fin juin 2018

le persil pousse en compagnie des véroniques

les narcisses

les muscaris


dimanche 17 mars 2019

Cultiver le potiron avec les pommes de terre tardives

Le hasard fait parfois bien les choses. L'année dernière, sur un tas d'herbe décaissée, de compost non décomposé et des brindilles du verger, j'ai planté des pommes de terre tardives, Roseval et j'ai semé à la surface le potiron (hybridation spontané) au jardin.

Les pommes de terre sont mises à l'intérieur de ce tas de débris en décomposition, bien profond, à 20cm à peu près. On ne butte plus, on peut ramener les tontes de gazon, des épluchures au fur et à mesure, mais c'est facultatif. Le potiron pousse et rampe, je le guide un peu pour qu'il ne recouvre pas trop les feuilles de pommes de terre. Et ensuite, laisser tranquille.

En automne, en octobre on rentre le potiron et ensuite les pommes de terre.



samedi 16 mars 2019

La première quinzaine du mois de mars 2019 dans les Ardennes...

Après un mois de février chaud et lumineux, la première quinzaine du mois de mars est bien pluvieuse, plus de 100mm de pluie (donc 100 litres d'eau au mètre carré de surface), des rafales de vent et 22 heures d'ensoleillement à ce jour, au 16 mars 2019.
Le ciel bien lourd et gris, imbibé d'eau, les berges de la Meuse, près de Montcy Notre Dame, au nord-est de Charleville sont léchées par l'eau. Rien à voir avec les fortes et longues inondations du janvier 2018.
Plus de gelées, mais la météo annonce quelques matinées froides la semaine prochaine.

La récolte des pissenlits et de jeunes pousses d'orties pour faire une salade et un jus...observation des bourgeons, le poirier Doyenne de Comice bouge le premier, le pêcher est bien gonflé.
Les radis semés fin février ont bien germé, supportent bien les vagues de pluies successives.

Le persil qui a hiverné recommence à pousser, les blettes et les salades attendent le temps un peu plus clément....

C'est le temps des bulbes, des ciboulettes, des ails et des oignons qui se gorgent d'énergie...
Le sol se réveille, remué par les vers de terre de toute sorte, des cloportes, des mille-pattes, des limaces...

Vers cinq heures du matin, on entend les merles chanter. Le soleil se lève vers 07h00.





mercredi 13 mars 2019

Préparation des semis au chaud (à la maison) des tomates

Culture des tomate dans les Ardennes, 08000
  • température de germination 15 à 20°C, 
  • germe en 3 à 7 jours selon les conditions.
  • une fois germé, la plantule résiste à 10°C
  • il faut compter 3 à 4 mois à compter du semis pour le début de fructification
Type de culture:

  • non abritée
  • de plein champ
  • avec et sans tuteur
  • non taillé
Origine de mes premières graines: Biaugerme, Pascal Poot et une permacultrice tchèque.
Cette année je vais semer uniquement les graines de mes récoltes ardennaises.
J'introduis pas une nouvelle variété, cela dit, une qui me tente, c'est la Calabashe (pourpre ou rose).

Variétés:
  • Prune noire (graines issues de plusieurs années de culture dans les Ardennes, semence acclimatée)💚 fiable, buissonnant, à port bas, de couleur rouge brique foncée,  trop bon en sauce
  • Anna russe ( premier semis issu de ma culture) 💚💚 le goût en 2018 extra cru, rose, peut être tuteurée mais pas nécessaire: la description selon le producteur de graines Pascal Poot: "Véritable cœur de bœuf, fruit en forme de cœur de couleur rouge non classique ; chair dense avec peu de graine, goût exceptionnel, plante très productive . PEUT FACILEMENT DONNER de 15 à 20 kg au m2 dans de bonnes conditions."
  • Gregory Altaï ( premier semis issu de ma culture) 💚💚 le goût en 2017 très bon, rose sensible au mildiou de fin juillet et d’août...c'était la première année de culture dans les Ardennes, peut être tuteurée, pas nécessaire. La description selon le semencier, Pascal Poot: "Une de nos meilleures obtentions ! (obtention libre) /// Notre sélection la plus réussie quand à la résistance au mildiou. Gros fruit, tomate type beefsteak, les plus précoces parmis les grosses tomates rouges, de couleur rose rouge, productive jusqu'à 15kg au m² en plein champ. Excellente pour faire des tomates à la provençale et en salade."
  • Groseilles rouges (ou petit moineau - graines issues de plusieurs années de la culture dans les Ardennes)💗 très fiable, pousse de tout temps, une variété petite - taille d'une cerise, sauvage, résiste à tout, forme de buissons, les tiges de 1 à 2 mètres de longs, a besoin de place
  • Miel du Mexique ( graines issues de plusieurs années de culture dans les Ardennes)💛 le goût doux, a besoin de tuteur, grimpe en hauteur, petit fruit rond
  • Early Siberian ( premier semis issu de mes graines) 💛 buissonnant, port bas, ne pas tailler, ne pas tuteurer, comme des prunes rondes, précoces, rouge, bonnes pour sauce, mais je les aime aussi cru. Et selon le semencier Pascal Poot, le producteur de graines: "Variété exceptionnelle de tomate cerise, très précoce, surtout parce que c’est une des seule variété de tomate cerise qui donne des fruits contenant très peu de graine car ce sont en fait de tout petits cœur de bœuf miniatures avec beaucoup de chair et très peu de graine ; saveur excellente."
  • Ida Gold (premier semis issu de mes graines), précoce, de couleur jaune, ne pas tailler, buissonnant, couleur et taille d'un abricot: voici la description de Pascal Poot d'où viennent mes premières graines: "Une des deux variétés les plus précoce, fruit de la taille et couleur d’un abricot. Variété à croissance déterminée, il est impératif de ne jamais la tailler afin qu’elle se développe en forme de buisson. Elle convient à la culture en plein champ car elle est incapable de se développer en hauteur.
    Variété idéale dans les zones de montagne (plus de1000 mètres) ou de climat froid car on peut la planter vers le 20 juin et récolter vers le 15 juillet jusqu’aux gelées. En climat chaud, la planter début mai pour récolter à partir du 10 juin."

Concernant les petits cœurs et mes notions de goût, cela est évidemment trop subjectif et volatil, impermanent.
Le goût et le parfum et la couleur correspondent aux molécules sophistiqués que la plante produit durant sa vie. Ils sont déterminés donc par temps qu'il fait, la durée de croissance, le stress que la plante a du affronter...de la présence d'autres végétaux et animaux...du soleil et de la lune, des nuages, de l'eau et ses microparticules, des spores des champignons, des vers de terre...de l'amour de la jardinière... 

Semis dans les bacs, terrines, jardinières à la maison (en absence de véranda, de la serre chaude)

Je démarre ma préparation des semis au chaud, en barquette, à la maison.
J'ai pris des longues et profondes jardinières, je les ai remplies de deux tiers de la mousse et de brindilles ramassées au jardin pour ne pas utiliser trop de terre. Sur cette couche légère et douce, j'ai mis de la terre du jardin en une couche de 5cm environ.

Pour le moment, les jardinières remplies et bien humides (la terre est humide après les pluies récentes) se réchauffent à côté du radiateur.

Dans deux trois jours, je vais semer les graines des tomates issues de la récolte 2018 (année de sécheresse et de canicule) et de 2017.

Jusqu'à la germination, les graines vont rester au chaud, dans la chambre.
Ensuite, si la température du jour dépasse 10°C, je vais les mettre dehors. Protégées d'un plastique.




lundi 11 mars 2019

Sous le pommier, l'ail des ours

Le printemps dernier, en avril 2018, à l'occasion de la cueillette des ails des ours dans les Ardennes, j'ai replanté quelques plantules sous le pommier, à l'ombre, dans le jardin.
Un an après, les jeunes feuilles vertes, toutes tendres sont sorties de la terre labourée par les millions de vers de terre, à côté des pommes en fermentation.
Je vais laisser les ails fleurir et se ressemer dans le coin du pommier.
Le but, c'est d'avoir un tapis verdoyant et frais en mars et avril, un couvre-sol nourrissant et beau qui pourra compléter les salades de pissenlits.

Cultiver les ails des ours dans le verger, à l'ombre des arbres permet une diversification de culture et répond à un besoin croissant des gens en nourriture pleine de minéraux et vitamines surtout à la sortie de l'hiver.

L'ail des ours pousse et se consomme au printemps, pendant la floraison des arbres et avant la feuillaison. Il constitue un couvre-sol efficace et cohabitent bien avec les champignons.

Ail - champignon - arbre, une belle association.


samedi 9 mars 2019

Mesclun semi-sauvage du jardin...

Le printemps météorologique est déjà là, les journées continuent à s'allonger pour atteindre bientôt le point d'équilibre entre le jour et la nuit. La végétation se réveille, pousse, s'enracine. Les bourgeons gonflent, perdent leurs écailles de protection d'hiver, sortent les premières feuilles ou fleurs.
Les saules, les poiriers au jardin, les sureaux et les lilas...
Au pied des arbres, le couvre-sol se découvre et meuble la terre après l'hiver. Les ails et les ciboulettes, les poireaux... Les tulipes et les narcisses, les primevères, les pimprenelles et les muscaris...

Après la pluie, je suis partie à la cueillette, j'aime le geste de me pencher vers le sol et cueillir des feuilles tendres et vertes des plantes du lieu.

Pissenlit, persil et mâche, le trio de feuilles ultra frais du jardin, pour composer des salades printanières, pleines de force de l'hiver et de vigueur du printemps.
D'autres feuilles peuvent compléter ce mesclun: pimprenelles, gaillets, plantains, stellaire médium ou morgeline, ails sauvages...

Plein de minéraux et des vitamines, fraichement cueillies, ses salades demi-sauvages apportent ce qu'il faut au cueilleur à la sortie de l'hiver. Tous les animaux sauvages, l'homme inclut, profitent de l'abondance verte du printemps pour nourrir et réveiller le corps un peu endormi et encrassé de l'hiver.


jeudi 7 mars 2019

Au sujet de Charleville venteux


extrait du manuscrit 

"Charleville universel" 

texte écrit le 11 février 2016 par Jana

"Un jour à Charleville
Un nuage infini
A jeté son ombre plus grande que lui
Sur la ville
Ombre dense et obscure
S’infiltre dans les rues
Obstrue des fenêtres
Tous à l’abri
Une vibration sourde
Silence d’oiseaux
Rompu par  un
Hurlement du vent
Toute la crasse de la ville
Plastique métal mégot rumeurs
S’envolent dans l’air
Volent et virevoltent
Faux oiseaux
Toute espace remplit d’une tension sourde
Bras de fer invisible
Soudain
Un trait éblouissant
Parcours le ciel au dessus des toits
Craquement des plaques
Avec  un bruit lourd et puissant
La pluie balaya la crasse."

Au sujet de Charleville...


extrait du manuscrit 

"Charleville universel" 

écrit le 12 février 2016 par Jana


"Venant de l’ouest
Une odeur
Rivage brumeux
Infimes particules
Dehors
C’est l’océan atlantique
Projetant son corps noueux
Contre les falaises
Fracassé en mille morceaux
A quelques 400 kilomètres d’ici.
Son souffle puissant et aqueux
Secoue nos arbres
Nos cheveux
Fait claquer nos volets
Remanie nos espaces
Change la direction de nos pas.
Regards vers l’ouest
La brume l’obstrue
Tout se confond tout se dilue
On voit maintenant clair
L’obscurité océanique
Remplir notre ciel.
Le soleil si rare disparu à nouveau
Englouti dans les eaux atlantiques
Suspendues au-dessus de Charleville."

Début mars pluvieux et venteux

Ce début de mars 2019, à Charleville, le ciel obscur, sous l'influence de l'Atlantique, les vents océaniques arrachent des branches sèches, des brindilles, des tunnels plastiques dans mon jardin.
Les volets grincent et la toiture gémit sous les rafales fortes et humides.

En conséquence, la jardinière reste bien à l'abri, au sec. Rien à faire au jardin, entre deux averses, je ramasse des plastiques des tunnels arrachés et je coupe quelques bouquets du persil.

J'observe les pissenlits qui seront bientôt bons à couper.

Avez-vous remarqué, les plus beaux pissenlits poussent contre les murs et murets de la ville, coincées entre le macadam du trottoir et le mur. Grâce au ruissellement des eaux minéralisées des murs, du CO2 des voiture, de la chaleur plus élevée le long de la route et bien sûr, grâce aux arrêts "pipi" des chiens de la ville...

mardi 5 mars 2019

Semer des petits radis

Semer des radis ronds et demi-longs.
Selon mon expérience, il faut semer les radis en plein soleil, suffisamment écartés, de 2 à 5cm pour avoir des beaux radis.
Si les radis sont trop serrés, ils vont faire pousser le feuillage au détriment de la racine.
Les radis lèvent en 3 à 5jours, selon la période.


Créer un potager naturel sans butte (et sans fumier)

Une des méthode de préparer son potager pour les plantations et les semis de printemps.
Cette méthode permet d'utiliser la première tonte de gazon pour le potager.





vendredi 1 mars 2019

Que deviennent mes semis d'août 2018?

Au mois d'août 2018,  j'ai semé des salades, des oignons, des navets et des épinards.
En pleine sécheresse, canicule. Souvenez-vous encore?

😥
Les épinards n'ont pas bien poussé, mangé par quelqu'un?
Les oignons n'ont pas bien germé.

😀
Les salades ont bien résisté au temps, elles poussent lentement, toujours protégés des oiseaux par des filets de protection (utilisé dans le bâtiment). Pas de tunnel plastique, ni en hiver, ni maintenant.

Quelques laitues commencent à pommer...

💚💚💚
Les navets semées en août ont très bien poussé, cueillis dès octobre, novembre, décembre.
Même les navets que je n'ai point arrosés, à cause de manque d'eau dans les tonneaux et des forces dans les bras. Je les ai abandonné à leur sort. Les petits plantules ont fané, mais la fraicheur matinale du mois de septembre a suffi pour qu'ils reprennent la croissance.

💚
Les choux d'Aubervilliers semés fin juin, repiqués plus tard, ont pommé en novembre et décembre, de petites têtes. Le semis idéal semble plutôt avant la mi-avril pour une récolte en automne.



 


Premiers semis en pleine terre...sous le plastique

La deuxième quinzaine du février 2019 était très chaude et estivale à Charleville , avec des températures glacées à l'aube et plus de 20°C dans l'après-midi au soleil.
Les papillons et les insectes au-dessus du tas de pommes au sol en fermentation, les tapis fleuris de véroniques et  morgelines un peu partout dans le jardin. Les narcisses ont sorti leurs hampes florales, les primevères fleurissent également, les bourgeons des sureaux se sont ouverts tout comme chez les saules pleureurs, les saules marsault ont des pompons argentés.. 
J'ai donc décidé de profiter de ces beaux jours pour faire un premier semis en pleine terre.

J'ai juste coupé les tapis de morgelines et de véroniques et autres herbes spontanées à la binette, j'ai creusé ensuite des sillons et j'ai semé les légumes de printemps. Un plastique épais posé à même le semis pour protéger les graines de fortes pluies jusqu'à la germination. Une fois les graines germées, je vais enlever le plastique.

Les légumes semés:
  • petit pois Petit provençal (à grain lisse)
  • carotte Chantenay et Nantaise améliorée
  • panais
  • radis rond et radis 1/2 long
  • oignons rouges de Niort
  • salades: Reine de Mai, Dorée de printemps, laitue à couper  Salade Bowl rouge, laitue Merveille de 4 saisons et Rouge grenobloise. 
J'ai semé les radis partout, entre les rangs des petits pois, avec les laitues, les carottes et les panais.
Le radis germe le premier et permet de contrôler par sa germination rapide la levée des plantes spontanées. Le tapis de radis est un couvre-sol qui contrôle les herbes spontanés.
Il sera collectés avant que les autres légumes associés se développent.

Si le semis échoue, je vais le refaire vers la mi-mars, selon le temps.