dimanche 30 décembre 2018

Arbre en trogne, valorisations

Encore une petite vidéo pour rappeler les différentes valorisations possibles des trognes.

Les trognes, arbres paysans - conférence

Arbres taillés en trogne - pratique

#arbres taillés en trogne, recépage, émondage...
#tilleuls, saules, châtaigner, ....même des fruitiers, oliviers, poiriers, vignes, mûrier (arbres)...

L'émondage, le recépage est une vielle méthode de taille. Elle a plusieurs avantages, à condition de tailler régulièrement selon le résultat souhaité. Facile à réaliser.

Dans mon jardin, j'intègre des saules taillés en trogne.
La petite vidéo de Damien Dekarz permet de comprendre de quoi s'agit-il. Dans mon cas, la taille en trogne permet d'obtenir des rameaux de saules tous les ans, pour créer des tuteurs, obtenir des ficelles, des attaches, et quelques paniers tressés (c'est en fait un rêve de savoir tresser un panier)...L'avantage c'est que l'arbre reste assez petit, ne créer pas beaucoup d'ombres et reste facile à tailler, pas besoin d'échelle.

A Charleville, les platanes sont souvent taillés en trogne.

samedi 29 décembre 2018

Charleville - Montcy Saint Pierre - route barrée

rue de Paquis - après le Pont de Montcy - vers la piscine - 29 dec 2018
 Ce matin, lors de ma balade dans le quartier de Montcy Saint Pierre, mon sentier habituel qui passe sous le rocher de Mont Olympe, j'ai été arrêté par cet image. La roche rose est friable a dû se disloquer et l'arbre, déstabilisé, a chuté sur la route juste en -dessous. J'espère que personne ne se trouvait en ce moment là sur la route. 
un arbre déraciné suite à la fragilisation de la roche




mercredi 26 décembre 2018

La forêt, c'est le pétrole ardennais



Le pétrole ardennais c'est son massif forestier et le génie végétal

mots clés : #hydrate de carbone ,#lignine #photosynthèse #écosystème #valeur globale #dépollution #recherche en génie végétal




Le pétrole c'est une forme de carbone stocké dans certaines conditions de pression et de présence de l'air.

La forêt est une usine de captation, de transformation et de stockage de carbone à température ambiante et qui produit comme effet secondaires, les hydrates de carbones dont une source d'énergie: l'humus, la lignine, la cellulose, et également les processus de la filtration des eaux, de l'air, la régulation hydrique et du vent, la cohésion des terres. Elle produit également des animaux et des plantes et des fruits...elle produit de l'ombre aux hommes, des randonnées, elle pose au photos..

La forêt vivante c'est beaucoup plus que la valeur du pétrole ou du bois mort et coupé.

La richesse des Ardennes c'est ce qui les différencient de la Marne, c'est le relief et le massif forestier, la photosynthèse en marche, une forte humidité, les rivière, les champignons, les gastéropodes et les massifs des plantes des zones humides.

Il faut augmenter la prise de conscience de la valeur d'un tel écosystème forestier.

Les fonctions écosystémiques des forêts, des zones humides seront bientôt rémunérés par la communauté afin de pouvoir augmenter la résilience des territoire face aux conséquences du dérèglement du climat.

Les Ardennes disposent d'un fort potentiel de recherche dans le domaine du fonctionnement des écosystèmes.
Les arbres, les plantes, les gastéropodes sont actuellement à l'étude en tant qu'éléments majeurs de dépollution et de revitalisation des sols et des rivières.

Les Ardennes c'est aussi le passé industriel et les friches industrielles, de fonderies abandonnées avec les terrain pollués et devenu inaccessible aux habitants des lieus.


Le génie végétale, est une de démarche à l'étude dans les démarches de dépollutions.
 

Les décideurs du département, dans leurs réflexions sur les orientations à venir, peuvent s'appuyer sur le climat, les processus naturel en marche et soutenir, orienter et lancer des activités utilisant ces processus présentes.

Relier le département aux recherches internationales et nationales concernant la dépollution par les champignons, les plantes dépolluantes, les gastéropodes comme indicateur de pollution.
La revitalisation des friches peut se faire par l'intégration dans les projets d'étude en cours.
Le génie végétale s'appuie sur un savoir faire nouveau et récent concernant les interactions entre les éléments de l'écosystème pour apporter des réponses aux questions posés par l'humain.
Le génie végétale enrichit des solutions actuelles par de nouvelles approches, économes et efficientes puisqu'il utilise une force à l’œuvre, il monte sur un train en marche. Il ne détruit pas tout, il utilise les forces existantes du lieu. Il reconnaît la valeur aux phénomènes spontanés.




lundi 24 décembre 2018

Brume


Akira Yoshimura « Le convoi de l’eau » Ed. Actes Sud

 « Les dernières lueurs du soir commençaient déjà à se retirer, une traîne de lumière vive remontait à grande vitesse le long de la pente nue. Le crépuscule pesait, et du sommet des habitations s’élevait  de légères fumées qui se dissipaient dans l’air du soir. »
« Des nappes de brume tombaient lentement comme des coulées de neige sur la pente nue de la montagne tout autour. Et ces nappes de brume se rassemblant progressivement au- dessus du hameau, une couche épaisse vint recouvrir le sommet de la vallée. »

Nuages


Max Alhau « Le temps au crible »  Terre d’asile,Ed. Herbe qui tremble

« Tu pourrais croire à la proximité du ciel en contemplant ces nuages qui ceignent les cimes et tu dirais que ni le haut ni le bas ne s’opposent, ainsi que de la source à l’embouchure il n’y a qu’une eau qui s’affranchit de ses limites, oublieuse de ses berges.
Pourtant tu reviens vite à ces montagnes, au silence qui dérive vers une paix dont le vert accrédite la présence, un vert, ou plutôt des verts, ceux des prairies, ceux des sapins, des épicéas, des mélèzes.
Tu glisses ainsi d’un horizon à un autre, simplement étonné d’une telle confiance envers des paysages qui te le rendent bien. »

Les yeux fermés

Medoruma Shun « L’âme de Kotaro contemplait la mer » Ed. Zulma 2014

«  …. Moi, j’aimais bien me tenir dans la clairière du sanctuaire, les yeux fermés j’écoutais le chant d’oiseaux, les insectes et le bruissement des feuilles, je respirais l’odeur de la forêt, un mélange de feuilles mortes, de terre, d’eau, de fleurs et d’écorce d’arbres, je sentais que les divinités de la forêt sacrée me regardaient. Je restais debout et j’avais l’impression de devenir un arbre ou une plante, mon corps bourgeonnait ici et là, des fleurs s’épanouissaient au bout de mes doigts,… »

Chaque humain peut apporter l'excellent


Ernst Junger « Sur les falaises de marbre » Ed. L’imaginaire de Gallimard 1942 traduction Henri Thomas

« …Toute chose exquise est un présent du hasard, le meilleur en la vie est gratuit. 
Il avait pour principe de traiter les hommes qui nous approchaient comme autant de rares trouvailles découvertes au fil d’un long voyage.
(Les hommes), ils formaient l’aristocratie naturelle de ce monde et chacun d’eux peut nous apporter l’excellent. Il les concevait comme des réceptacles du merveilleux, et, créatures suprêmes, il leur accordait des droits princiers. Et réellement, je voyais tous ceux qui l’approchaient s’épanouir comme des plantes qui s’éveillent du sommeil hivernal, non point qu’ils devinssent meilleurs, mais parce qu’ils devenaient davantage eux-mêmes. »






Solstice d'hiver / Pleine Lune / Noël

Cet instant de l'année, entre le 21 décembre et le 25 décembre est marqué par un triple évènement pour les Européens.
Nos ancêtres païens, observateurs des phénomènes naturels, sans la télévision ni le téléphone, passaient leur temps à scruter le ciel. Et en ce moment, le ciel offre un spectacle.
La pleine Lune éclaire les nuits avec les lampadaires.
Le jour est le plus court de l'année. C'est le solstice d'hiver.
Dorénavant, même si cela ne se voit pas encore, le jour entame sa croissance et la nuit va céder   la place à la lumière.
Enfin, certains parmi nous, parmi vous, pensent à la naissance d'un enfant un peu particulier aux pouvoirs magiques. C'est Noël.

Bonnes fêtes à tous les jardins, à tous les jardiniers.

Nolwenn Leroy Douce Nuit

La douce nuit en slovaque / Ticha noc

mardi 18 décembre 2018

Label "Sentier sauvage" et "Ville sauvage"

Sur l'île de Montcy Saint Pierre, le plus beau sentier maintenant, le dernier sentier sauvage, en terre battue, crée par le passage des habitants, des gens, des coureurs, des marcheurs, le dernier sentier sur l'île qui garde quelques empreintes de pieds.

Pourquoi ne pas lancer un label "Sentier sauvage" qui serait entretenu à minima en respectant la forme spontanée du sentier, ses bordures sauvages en herbes hautes, orties, alliaires, bardanes, jeunes arbres, lierres, renouées de Japon.... et qui serait mis en valeur par les photographies des passants et un tableau de présentation à l'entrée du sentier, en précisant ses valeurs et fonctions multiples écosystémiques et esthétiques..
Une valeur pédagogique.
L'entretien assuré par les outils manuels tant que possible, par une petite tondeuse manuelle pour entretenir le sentier si nécessaire. Tenter à garder le sentier étroit, sinueux..comme il était avant le passage de la débroussailleuse. L'entretenir sans bruit, sans émission de CO2 et sans le nucléaire.
Enrichir la végétation par l'introduction de sureaux, églantiers, pruniers sauvages.... Laisser pousser ce qui pousse déjà.
Un lieu ébouriffé, spontané, beau, calme au recoins sauvages...


un lieu - ombre - courbes - photosynthèse - filtration d'eau de ruissellement - lutte anti-érosion-gîte et couvert...

étudier les formes naturelles, le cycle de la vie - changement couleurs, souplesse, composition chimique

le cycle de la matière - fonctions multiples, diversités de rôles, inventivité

protection sol, gîte et couverts, esthétique

capteur de CO2, régulation CO2, production matière première, gîte et couverts...

les racines retiennent la terre et dépolluent l'eau de ruissellement

l'homme fait parti de la nature

Après la neige...

Quelques centimètres de neige a rendu le paysage blanc. Au petit matin, je suis partie faire mon petit tour habituel. Un sentier en terre, un peu boueux, là on sent la semelle glisser sur la boue enneigée.
La neige a caché mes légumes d'hiver et de printemps, sauf quelques feuilles, une fleur de souci, des arbres ....



épluchures - tas de compost

les cimes des pruniers

blettes et betteraves rouges


Sur l'île de Montcy Saint Pierre, le plus beau sentier maintenant, le dernier sentier sauvage, en terre battue, crée par le passage des habitants, des gens, des coureurs, des marcheurs, le dernier sentier sur l'île qui garde quelques empreintes de pieds.



le dernier sentier demi-sauvage

dernières couleurs

le lierre toujours vert - cycle inversé - régulation CO2 en hiver

les saules tortueux offrent gîte et couverts aux canards, insectes...oiseaux

les saules tortueux

 
les racines agglomèrent, tiennent l'argile et les minéraux

c'est votre empreinte?


une île flottante spontanée - un port pour oiseaux, canards, poules d'eaux, martin-pécheur...

sous les feuilles et brindilles, la vie...

mon sentier sauvage - après le passage des machines à débroussailler, dommage, le sentier était avant sinueux, étroit et orné de hautes herbes


vers l'écluse de Montcy Saint Pierre

jeudi 13 décembre 2018

Vénus à l'horizon

Ce matin, un peu avant 07h00 du matin, en allant relever la température dans le jardin, le froid m'a saisi et mon regard a glissé vers le ciel encore noir et endormi. Au dessus de l'horizon est-sud, assez bas, une grosse étoile brillait d'un éclat fort. Elle était énorme par rapport aux autres étoiles. Parfaitement visible malgré le lampadaire qui illumine tout le petit jardin et la cour.

Pour identifier ce corps céleste, je suis allé voir le blog de Guillaume Cannat, " Blog Autour du ciel ".
C'est la planète Vénus. La plus visible, éclatante début décembre.

Magique.


samedi 8 décembre 2018

Arbres en hiver

Je pense, que François CHENG voit une partie de mon monde. Du moins, il en parle dans ces poésies.

Arbres en hiver

"Branches dénudées
formant corolle
De tout votre corps
en traits de rigueur
en lignes de grâce
Vous dessinez le ciel

Dessinant l'élan
Dessinant l'envol
Sur fond de gris, de bleu
ou de violet

A l'insu des nuées
Vous nous faites signe
Quand passent les anges
de l'infini. "

En silence

Je m'arrête, je m’assieds en silence, je prends le cahier d'extraits des textes qui me plaisent.
François Cheng, recueil  A l'orient de tout, Double chant, éd.Gallimard 2005

"Avoir tout dit
et ne plus rien dire
accéder enfin au chant
par le pur silence
t'ouvrant là
à l'appel d'un geai
aux cris des cigales
au pin jailli de toi
te brisant les entrailles

sous le ciel uni
qu'effleur seul
un nuage"






Un jour, les pierres

Encore un court texte poétique de François CHENG, pourquoi ces mots me touchent?

"Un jour
nous vous retrouverons
sur notre chemin
pierres
ignorées
piétinées
détentrices pourtant
de la source
de la flamme
du souffle de l'initiale

promesse

vous retrouvant
nous nous retrouverons"

Extrait du recueil de François CHENG, Double chant, Gallimard, 2005

mercredi 5 décembre 2018

Balade fruits et feuilles

Rosa canina- églantier et cynorrhodons - bombe à vitamine C

Comme je l'ai déjà écrit, le début de décembre dans les Ardennes offre encore quelques fruits à déguster. 

Pour les courageux, le goût est brut, sauvage, fort, saisissant. Très différent des goûts doux et sucrés auxquelles nous nous sommes habitués à force de manger que du cuit, que du cultivé.


Manger du sauvage nous rapproche de nos origines, nous rappelle que tous ce que nous mangeons, tous nos fruits et légumes cultivés, toutes nos roses sont des descendants des ancêtres sauvages, encore en vie quelques part, sur une friche , un terrain abandonné ou chez un particulier qui a découvert la valeur du sauvage et de la vie spontanée.


des prunelles...du prunellier - c'est le moment pour les déguster

les nèfles du néflier germanica - toucher, quand c'est tout mou c'est bon à manger


 Rosa canina - manger les cynorrhodons quand ils sont mous

le prunellier plein d'épines, pas trop vite...

c'est la confiture toute prête du cynorrhodons, le fruit, il doit être mou au toucher, presser l'extrémité, ne pas manger les pépins poilus!

la bourrache est très résistante, elle adore le terrain et le climat ardennais du jardin

une de mes fleurs bien aimée - le souci encore en vie



un arbuste de l'aubépine, les baies attirent des oiseaux qui mangent des insectes...


je trouve la couleur rouge et les arcs des rameaux épineux assez esthétiques

Dans une friche magnifique, ancien jardin verger? Une pomme jaune
 
feuilles des saules pleureurs

La silhouette du saule pleureur avec ses rameaux pendants et longs - un tableau de maître



Le tilleul dans le monastère de Montcy, quel âge a-t-il?

quelques feuilles teintées de jaune et roux tiennent encore, des réfractaires il y en a partout

D'autres feuilles en cours de transformation, retour à la poussière


Nature?

Nature c'est autour de moi, les fleurs, les forêts, la rivière, les herbes...
Oui, et encore...bactéries, virus...
Oui, et encore...
Oui, la nature ce sont des objets autour de nous, en nous, notre corps aussi, c'est la nature.

Mais surtout, la nature ce sont des processus indépendants de notre volonté, issus d'une longue marche de l'évolution et en permanent mouvement.


Le cycle de l'eau, du CO2, la respiration, la multiplication cellulaire, la production de l'oxygène, la photosynthèse, la production de matière primaire, le cycle du méthane, l'ensemble des transformations chimiques et physiques, la création des atomes, des molécules, c'est la nature.
Les forces de gravitation s'appliquent à nous. Ces forces, c'est la nature puisque à l’œuvre avant notre intelligence et toujours à l’œuvre sans que notre volonté intervient. Nous y sommes soumis.

Les larves, les chenilles, les bactéries, les champignons, les chiens, les chats, les lions, les loups, les serpents, les chiendents, les pissenlits, les plantains, les roses, les églantiers, les sauges, les lavandes, les pommiers, les figuiers, les chênes, les ronces et les hommes, c'est la nature.

Savons-nous que la nature c'est le cœur qui bat, nos poumons qui respirent, notre sang qui circule, notre température corporelle qui se maintient dans les limites de la vie.
Que l'éternuement est un réflexe du corps dont on ne décide point?
Que la douleur est un mécanisme de défense de notre corps contre le danger qui se déclenche sans aucune volonté de notre part? Qu'elle nous informe sur nos limites physiques et psychique, à ne pas dépasser, qu'il faut se retirer, se reposer, fuir...

Dès qu'on se coupe un doigt, le corps met en marche, sans nous demander notre avis, tout un ensemble de processus afin de cicatriser la peau?

Un sol mis à nu lors d'un labour va se recouvrir des végétaux le plus vite que possible.

Savons-nous que la décomposition de nos déchets biologiques et même de certains plastiques et du béton se fait sans notre décision et notre invention? Qu'il s'agit d'un processus spontané qui se met à l’œuvre automatiquement, sans qu'on intervient dès que la peau de banane tombent sur la terre?
Si ce processus naturel, spontané n’existait pas, on serait enseveli sous les déchets, les feuilles, les brindilles, les cadavres d'oiseaux et d'animaux, nos morts s'entasseraient partout?

Faut-il rappeler encore et encore que l'homme a pu devenir ce qu'il est grâce à toutes les évolutions précédentes dont il est héritier. Sans bactéries, sans mousses, sans champignons, sans virus, sans plantes et leurs impactes sur le changement progressifs de la composition de l'atmosphère, elle n'était pas toujours respirables par nos poumons. Savons-nous tous aujourd'hui, qu' au début de l'évolution de la vie, l'oxygène n'était pas vraiment présent? Que le CO2 dominait? Et c'est grâce à l'apparition de la respiration cellulaire et la photosynthèse des plantes, que la part de l'oxygène a grimpé et la vie animale a pu se développer? Et l'homme a pu se former?

Faut-il encore rappeler que toute la matière à l'origine de nos richesses, nos repas, nos assiettes en papier ou en plastique, nos médicaments, notre charbon ou notre pétrole, est produite d'abord par la nature et ses processus de création de matière spontanée grâce à un phénomène génial qu'on appelle la photosynthèse.

La matière restante est issu des phénomènes spontanés géophysiques, volcaniques, évolutives de millions d'années voire des milliards d'années d'évolution pour aboutir à la formation des rochers aurifères, métallifères,des phénomènes de sédimentation, de pression, des réactions physiques et chimiques pour nous offrir des matières pour créer la chaux, le béton...les aciers..

Savons-nous tous que le pétrole n'est pas l’œuvre de l'homme, que la forêt et le bois poussent seuls et n'ont aucun besoin de l'homme pour s'épanouir?

Les fonctions multiples des friches, des terrains laissés à la nature, des forêts, des herbes spontanées dans les jardins, parcs, le long des route, sur les berges ne sont toujours pas pris en compte par l'homme ni par son imaginaire ni par ses économes ni par ses politiques ni par les comptables.

Souvenons-nous,  notre imaginaire actuel populaire et élitiste, concernant notre rapport à ce qui pousse seul, sans notre aval, sans notre accord...est né à une époque lointaine ou la nature sauvage dominait, était omniprésente et semblait infinie. A une époque d'une faible densité d'occupation des territoires. Où on pouvait simplement bouger un peu plus loin pour retrouver de la terre libre et riche.

Or, les temps ont changé depuis. Les terres ne sont pas libres d'accès. Elles sont prises, occupés, la densité de la population a explosé. 
Les forêts ne sont plus spontanées issus de semis mais cultivée, plantées souvent en monoculture. 

La  forêt comme un des régulateurs du climat, de l'eau et qui maintient la cohésion d'un territoire, qui tient le sol sous nos pieds, sous nos maisons, n'est plus omniprésente, ni centenaire ni mixte ni saine. 

L'eau plus très bonne à boire, est devenue boueuse à cause de terres agricoles qui fuient, disparaissent, coulent lors des pluies vers les rivières.

La pluie au lieu d'être absorbée par la terre, l'emporte, l'arrache et l'emmène vers le bas.

Le champs ont perdu peu à peu de leur force à cause d'une surexploitation irraisonnée, ont perdu ce que la forêt sauvage a pu produire, de l'humus.

Les régions, les villages qui subissent aujourd'hui des glissements des terrains, des inondations se trouvent souvent dans des cuvettes, entourées des champs ou des vignobles ou alors des terrains de ski en hiver qui deviennent des pâtures en été et qui subissent donc un piétinement, un compactage qui diminue la capacité des terres d'absorber et de filtrer des eaux pluviales.





lundi 3 décembre 2018

Manger des fruits frais ardennais en hiver?


Le sentier que j'arpente régulièrement est recouvert d'un tapis de feuilles, les branches des arbres sont dénudées et laissent apercevoir le ciel gris gorgé d'eau.

Il pleut, rien à faire au jardin, j'y vais pour regarder l'activité de vers de terre et pour observer la croissance des choux, des herbes sauvages, des épinards, des ails et des salades d'hiver.
Je récolte encore navets, radis noirs et radis roses de Chine,  persil et épinards..

Lors de mes balades aux environs de Charleville, je peux déguster quelques fruits de saison, les nèfles qui se mangent toute molles, les fruits rouges de l'églantier (cynorrhodons) qui contiennent maintenant une sorte de confiture acidulée et agréable au goût et bien sûr les prunelles, petites boules bleues protégées par les épines de l'arbuste.

Les kiwis donnent également les fruits actuellement, mais pour cela, il aurait fallu les planter dans son jardin. J'ai acheté il y a quelques années un plant de Kiwi variété Boskoop, vendu comme autofertile, mais pour le moment il n'a même pas fleuri. ...

Dans le garage, pommes et quelques coings.
Les conserves de mirabelles et de cerises complètent le menu fruitier des mois à venir avec noix et  noisettes.