Ce que j'ai changé...

Ce que j'ai changé par rapport à l'année précédente dans ma manière de faire dans le jardin.

Je prends soin de toutes les jeunes plantations, arbustes, boutures en pépinière:

- je surveille
- en cas de sécheresse, j'arrose
- je taille les arbustes en pépinière les deux premières années pour développer la ramure
avant, j'ai planté, j'ai laissé pousser...quelques groseilliers se sont développées mais trop lentement à mon goût,  je peux accélérer le processus en pratiquant la taille de formation qui s'apparente aux interventions des animaux dans la nature, au printemps et en hiver, les bourgeons et les rameaux sont attaqués par les oiseaux, limaces, herbivores, castors, chenilles... .

Je prends soin du sol

j'ai crée une zone bio-intensive, elle reçoit beaucoup de soin, de compost, de surveillance et d'arrosage, elle est relativement petite en surface, plantée en légumes gourmand en eau et en compost (tomates, courges, concombre et une partie de haricots):

"mon sol est très asséchant, léger, avec une croûte de battance après les pluie, de couleur brune claire, beaucoup de vers de terre courant l'hiver"

- j'aère le sol à la fourche ou à la fourche-bêche sans trop retourner le sol au printemps, à la fin de l'hiver
- j'ajoute ensuite entre 1 et 5 kg de compost mûr du jardin au mètre carré (selon disponibilité du compost)
- j'ajoute, pour essai, 0.5kg d'argile pur concassé au mètre carré sur les zones très poussiéreuses, trop meubles
-  je couvre parfois avec un peu de tonte de gazon, de foin frais en attendant le semis ou le repiquage
( et je l'enlève au moment de semis, du repiquage - prévention limaces)
- je surveille l'humidité
- j'arrose si nécessaire
- et je tente la culture permanente même en hiver, une succession des plantes toute l'année 

Au sujet du paillage, des apports de paille, brf, mulch, foin: 

Je pratique trois types de paillage: 

• en juillet, août: si le temps est très très sec, autour des grandes cultures bien en place (tomates, haricots rames, potirons). 

• automne, hiver:  la parcelle de pommes de terre d'hiver, plantées en octobre 2019, paillées avec les feuilles des noisetiers. 

Si je pratique, dans mes conditions à moi un paillage permanent dans le potager, dès le printemps, je produis une quantité extraordinaire des limaces, qu'on peut ramasser, certes, ou éliminer moyennnat les granulés bleus.
Il me semble, que la prolifération anormale des limaces lors des paillages en mai, juin, démontre que cette pratique n'est pas adaptée à mes conditions actuelles de terrain et de climat.

Je m'oriente donc vers la production de mon propre compost végétal, avec des brindilles, feuilles mortes et foins que j'appelle l'humus domestique, que je dispose sur les zones bio-intensives dans le premiers temps et sur le reste du verger et potager dans le deuxième temps.

Ca pousse...

Un bouquet de lilas devant la fenêtre, le rideau de pluie derrière.
Je profite de ce temps attendu, humide et gris pour partager les nouvelles du potager.

Ce mois d'avril était le plus chaud et le plus rayonnant que j'ai jamais vu.

Les arbres fruitiers ont été recouvert de millions de fleurs, aucune gelée n'est venu contrarier cette floraison abondante.
En ce moment même, les pommiers, les noyers, les fraisiers, les framboisiers, les mûres, les sureaux continuent à fleurir. Les vignes ont développé des inflorescences.

Au potager, tous mes semis de fin mars et du début d'avril ont sorti, pois, radis et carottes, pommes de terre, poireaux, salades...

Les tomates semées au chaud de la maison, au 15 mars 2020 ont été repiqué dans les couches froides, couvertes d'un simple plastique, elles sont à l'abri du vent et de la pluie.

J'ai fait un deuxième semis des tomates, en couche froide directement, elles ont levé.

J'ai repiqué juste avant la phase pluvieuse les premières salades semées en terrine fin mars 2020.

On continue à récolter des salades plantées en octobre 2019 en couche froide, des poireaux, ciboulettes, mélisse, orties...

Le dernier semis date de trois jours:
- des haricots verts semés en place
- des courgettes (cucurbita pepo), des potimarrons (cucurbita maxima) et des courges musquées (cucurbita moschata) Butternut semés en pots individuels sous plastique.

Après la phase pluvieuse, vers la mi-mai, un grand travail de plantation et de semis:

• planter des salades et des tomates, courgettes, potimarrons et courges musquées
• planter des pommes de terre
• semer des haricots, des concombres
• surveiller les limaces et les oiseaux 

J'ai fauché quelques hautes herbes que je laisse pousser dans une partie du verger.
Les allées principales qui serpentent à travers le jardin et le verger, sont tondues avec une petite tondeuse manuelle réglée à 4.5cm de hauteur de coupe.

Ode à la beauté simple

Depuis deux jours, c'est la floraison des pommiers, le bourdonnement enveloppe les arbres en fleur.

Désormais, mes tomates restent sur le balcon

Selon la prévision météo, les nuits s'annoncent chaudes, les journées aussi. Je laisse donc mes plants de tomates semés au 15 mars 2020 sur le balcon, dans ma serre improvisée (une étagère métallique premier prix recouverte de plastique).

Les plants évoluent bien, on voit apparaître troisième paire de vraies feuilles. Je suis même titillée d'en replanter quelques pieds dans les couches froides au jardin...

Sel végétal

C'est le moment de profiter de la croissance des certaines plantes contenant des quantités des minéraux importants pour en faire une poudre végétale qui permet de diminuer les quantités de sel de sodium.

Actuellement, dans le jardin et dans la nature on peut trouver l'abondance de:

• egopode podagraire, 
• livèches, 
• orties piquantes, 
• lamiers blancs, 
• alliaires en phase de floraison, 
• persils, 
• plantains, 
• feuilles de pissenlits et leurs racines, 
• origan sauvage, 
• mélisses et menthes, 
• sauges officinales...

Je commence la cueillette pour manger ou pour boire des tisanes au quotidien, à l'état frais, le reste, je le fais sécher pour en faire une poudre que j'utilise comme sel (il s'agit plutôt du sel de potassium que du sel de table de sodium).

Le sel végétal : contient surtout des sels de potassium.
Ce qui le différencie de notre sel de table, ou du sel de mer qui contiennent des sels de sodium ( NaCl chlorure de sodium). .

Sans peur, avec lucidité

C'est instructif. Quand j'écoute les propos du Pr Rault, je me sens calme, rassurée, je trouve que ce qu'il dit reflète la réalité que je ressens autour de moi dans cette période de l'épidémie. Aucune parole de panique, les faits. Le recul des chiffres par rapport aux crises du passé. Proposition simple de la démarche à obtenir qui éviterait le confinement drastique global de tous et la limitation des libertés de déplacement. Le format de l’interview lui permet d'exposer ses arguments. Ils n'est pas interrompu à chaque parole par un polémiste.

Or, si je tombe sur les émissions "journalistique et politiques" , j'en sors énervée, irritée, en colère, violentée, abasourdie.
Je me suis interrogée depuis longtemps d'où venait cette irritation permanente à les entendre.
Voici quelques explications de ces effets négatifs sur moi.

Les filtres journalistiques et politiques d'aujourd'hui:
- ils portent un discours simpliste et déformant la réalité
- ils ignorent les nuances et les détails
- ils gonflent les peurs,
- ils cherchent l'extraordinaire là où il n'y en a pas,
- ils donnent la parole aux gens violents, prêt à tous, sans aucune éthique et notion de réalité.
- ils détournent les regards et dirigent les projecteurs sur des aspects angoissants de la réalité.
- dans leur argumentation, ils exploitent des biais cognitifs,
- ils généralisent à partir des cas mineurs et particuliers sans rapporter l'image du monde réel.
- ils n'organisent aucun débat réel mais des affrontement sans règles de jeu avec pour but de salir, d'interrompre, de polémiquer, de mentir, de détourner...
- ils ne cherchent pas à augmenter le savoir et connaître au mieux la réalité, mais distribuent des embûches à la connaissance.
- ils diffusent un brouhaha permanent, et les personnes non avertis sortent de leurs bains salis, irrités, en colère, violentés.

Ils ne décrivent simplement plus le monde réel dans lequel on vit. Le mensonge. Et cela c'est insupportable.

Lève-toi, mon amie...

"... Lève-toi, mon amie, ma belle, viens!
Car voici l'hiver est passé;
La pluie a cessé, elle s'en est allée.
Les fleurs paraissent sur la terre,
Le temps de chanter est arrivé,
Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.
Le figuier forme ses premiers fruits,
Et les vignes en fleur exhalent leur parfum.
Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!"

extrait du "Cantique des Cantiques", du livre poétique intégré dans le recueil des textes de l'Ancien testament.

Quelques couleurs...

Encore quelques gelées au petit matin.
Le ciel du matin couvert des cirrus, qui se sont évaporés sous l'effet de a chaleur et du vent de l'après-midi.
La floraison printanière continue, celle des pruniers se termine, celle des pommiers et des noyers commence, accompagnée de lilas. La vigne, le kiwi, les caseilles, les cassis, les framboises rejoignent le réveil floral.
J'ai aperçu une seule hirondelle à Montcy Notre Dame, près du pont.

les fleurs bleues de bourrache avec les tulipes au fond

la fleur d'une alliaire

la fleur du choux frisé

Tisane des lamiers blancs

Ce matin, en plein soleil, je cueille des sommités fleuries des lamiers blancs sauvages dans mon petit jardin près de la maison. Ils sont en pleine floraison, butinés par les bourdons.

D'ailleurs, je ne vois que les bourdons et des bombyles dans les fleurs ( chélidoine, lamiers, bourraches, jacinthe des bois).

Le lamier a le goût des orties, il pousse souvent avec, mais ne pique pas.

J'ai coupé une grosse poignée, 100g, j'ai mis dans un récipient en verre que j'ai recouvert d'eau bouillante. Après 1 à 2 minutes d’infusion de la plante fraîche, j'ai enlevé les feuilles et j'ai bu le breuvage encore chaud, de couleur jaune claire. J'aime assez, mon mari beaucoup moins.
J'en ai probablement plus besoin que lui.

C'est la saison pour profiter des jeunes orties, lamiers et plantains pour se faire une petite cure et complexifier un peu nos repas en ajoutant une note du sauvage...Pour ceux qui osent.

On peut les sécher et broyer en poudre pour obtenir un sel végétal riche en minéraux et oligoéléments...

J'ai goûté des feuilles des hémérocalles

J'en ai parlé dans mon précédent article du mois d'avril. Les hémérocalles sont des plantes comestibles, des légumes vivaces où tout se mange.
J'en ai gouté hier des feuilles... J'ai coupé au ras de la plante, cela ressemble aux feuilles de poireaux, longues feuilles vert foncé, aplaties... Le bas des feuilles est renflé, juteux, épais. Le goût?
Neutre, aucune note d'amertume, pas de goût particulier. Le bas des feuilles qui est juteux est à manger cru ou cuit je l'ai mangé cru sans aucun assaisonnement. Les feuilles longues et vertes, elles sont dures, il faut les cuire comme le vert des poireaux, à ajouter au potage...Ou passer en extracteur du jus bien puissant et prévu pour les feuilles sauvages.

Donc, je vais ajouter les hémérocalles dans notre cuisine de printemps.
Pour goûter des fleurs, il faudra encore attendre...

Une lettre à un ami...

Mon cher ami,

Ici, à Charleville, la journée s'annonce belle et chaude.
Un avion a laissé une trace dans le ciel bleu. C'est rare de les voir ces jours-ci. Les cerisiers et les pruniers sont en pleine floraison. Les collines près de Charleville prennent des formes, s'arrondissent grâce au feuillage jeune qui se déplie sur les branches des arbres. Les lisières se ferment peu à peu aux regards. Le parfum floral se propage, gratuitement, partout et reste disponible à celui qui sait le capter....
Je pense à toi à chaque fois que le merle chante à l'aube, assis sur l'antenne de la maison d'en face. Tu aimes tellement des oiseaux.
Une belle journée à toi, mon ami.

vu de la fenêtre

Suivi tomates semis 15 mars 2020

Prune noire, Gregory Altaï et Anna russe, trois variétés des tomates semées au chaud, dans la chambre à coucher se portent bien, elles sont en train de développer une deuxième paire des vrais feuilles. Elles passent les journées dehors, protégées encore par un plastique sur le balcon. Les gelées ne sont pas à craindre pour le moment, mais...la fin d'avril ou le début du mois de mai il gèle toujours dans les Ardennes...patience, la tomate est une plante d'été.

Sauvages et cultivées

Dans le verger, j'ai plusieurs plantes sauvages que je laisse se développer et que je cultive près de haies, sous les arbres.
Il s'agit d'alliaire, de gaillet, de chélidoine, d'orties, de lamier blanc et pourpre (plus rare), pissenlits, plantain, égopode, ail des ours...
Damien Dekarz a fait une petite vidéo explicative à ce sujet.

Hémérocalles comestibles

Hemerocallis, hémérocalles sont comestibles utilisées en Europe comme plantes ornementales.
Une plante vivace, au feuillage abondant et aux belles fleurs en été.
Tout se mangerait...les tubercules, les jeunes pousses (c'est trop tard, les feuilles sont déjà bien développées), les feuilles (à goûter), les tiges florales et les fleurs.

Les fleurs sont utilisées comme les fleurs de courgettes, en beignets ou en ratatouille...

Dans le jardin, nous avons des hémérocalles de couleur orange ... je vais tenter la dégustation.
Les revendeurs français recommande la variété aux fleurs jaunes, mais sur les sites américains, d'autres variétés sont présentées.

Ne goûtez rien si vous n'avez pas fait un effort suffisant d'identifier la plante et d'être sûr...

Pommes de terre plantées en octobre 2019

Elles sortent. Les premières feuilles. Les pommes de terre Roseval ont été planté en octobre 2019. L'hiver étant doux, elles sortent et semblent en parfaite santé. Je ne peux pas les butter, la terre est encore bien fraîche et ferme. La plate-bande a été recouverte de feuilles des noisetiers du jardin et de quelques fleurs sèches (tanaisies, mauves, lavandes, sauges, foin...).

Mon brise-vue

Puisque le tas de compost se trouve près du voisin, je bricole un brise-vue pour cacher un peu nos épluchures et autres "restes" du jardin. La palissade est grossièrement tissée à partir des branches de noisetier, saule et autre châtaignier... C'est la structure de base, le but c'est d'y faire grimper des plantes comme la clématite, la capucine, les pois senteur....ou autre plante grimpante. Affaire à suivre.

Le verger en fleur

cerisier inconnu - spontané

les fraisiers

cerisier sûr

cerisier sûr

boutons roses du vieux pommier

Quetsche

sureau noir

Tulipes, lamiers, chélidoines, jacinthes des bois..dans le verger

Toutes les plantes prises en photos ci-dessous sont adaptées à la mi-ombre, au sous-bois. Elles pousseront très bien aux pieds des arbres et des fruitiers, des vieux pommiers, sous les haies des fruitiers, des vignes guidées en cordon à l'horizontal.
De floraison printanière, courant avril, elles ne sont pas en concurrence avec les arbres qui rentre en jeu courant juin.

Salades et fleurs

mes salades plantées en automne 2019

cerisier sûr

bouquet des fleurs du cerisier sûr

la première floraison d'un cerisier inconnu- rejet du vieux cerisier?

vous connaissez...

les fleurs du vieux poirier

les fleurs du poirier sont belles mais elles puent

l'inflorescence encore fermée du sureau noir

le groseillier

les grappes des fleurs du groseillier rouge