jeudi 30 avril 2020

Ce que j'ai changé...

Ce que j'ai changé par rapport à l'année précédente dans ma manière de faire dans le jardin.

Je prends soin de toutes les jeunes plantations, arbustes, boutures en pépinière:

- je surveille
- en cas de sécheresse, j'arrose
- je taille les arbustes en pépinière les deux premières années pour développer la ramure
avant, j'ai planté, j'ai laissé pousser...quelques groseilliers se sont développées mais trop lentement à mon goût,  je peux accélérer le processus en pratiquant la taille de formation qui s'apparente aux interventions des animaux dans la nature, au printemps et en hiver, les bourgeons et les rameaux sont attaqués par les oiseaux, limaces, herbivores, castors, chenilles... .

Je prends soin du sol

j'ai crée une zone bio-intensive, elle reçoit beaucoup de soin, de compost, de surveillance et d'arrosage, elle est relativement petite en surface, plantée en légumes gourmand en eau et en compost (tomates, courges, concombre et une partie de haricots):

"mon sol est très asséchant, léger, avec une croûte de battance après les pluie, de couleur brune claire, beaucoup de vers de terre courant l'hiver"

- j'aère le sol à la fourche ou à la fourche-bêche sans trop retourner le sol au printemps, à la fin de l'hiver
- j'ajoute ensuite entre 1 et 5 kg de compost mûr du jardin au mètre carré (selon disponibilité du compost)
- j'ajoute, pour essai, 0.5kg d'argile pur concassé au mètre carré sur les zones très poussiéreuses, trop meubles
-  je couvre parfois avec un peu de tonte de gazon, de foin frais en attendant le semis ou le repiquage
( et je l'enlève au moment de semis, du repiquage - prévention limaces)
- je surveille l'humidité
- j'arrose si nécessaire
- et je tente la culture permanente même en hiver, une succession des plantes toute l'année 

Au sujet du paillage, des apports de paille, brf, mulch, foin: 

Je pratique trois types de paillage: 
  • en juillet, août: si le temps est très très sec, autour des grandes cultures bien en place (tomates, haricots rames, potirons). 
  • automne, hiver:  la parcelle de pommes de terre d'hiver, plantées en octobre 2019, paillées avec les feuilles des noisetiers. 
Si je pratique, dans mes conditions à moi un paillage permanent dans le potager, dès le printemps, je produis une quantité extraordinaire des limaces, qu'on peut ramasser, certes, ou éliminer moyennnat les granulés bleus.
Il me semble, que la prolifération anormale des limaces lors des paillages en mai, juin, démontre que cette pratique n'est pas adaptée à mes conditions actuelles de terrain et de climat.

Je m'oriente donc vers la production de mon propre compost végétal, avec des brindilles, feuilles mortes et foins que j'appelle l'humus domestique, que je dispose sur les zones bio-intensives dans le premiers temps et sur le reste du verger et potager dans le deuxième temps.