samedi 6 décembre 2014

Arbre de Noël ....

Nous avons tous la liberté de choisir entre un arbre vivant en pot, un arbre coupé juste pour quelques jours de plaisir, un arbre plastique d'origine inconnue et polluante ou aucun arbre de Noël . A chacun son choix selon sa conscience, ses connaissances.

J'ai choisi une couronne fabriquée par moi-même avec l'osier (qui repoussent ensuite), du lierre (qui continue à vivre) et quelques branches d'épicéas et du houx .

Si vous avez un grand terrain, vous pouvez acheter un petit épicéa ou sapin en pot à repiquer dans le jardin. Il faut par contre imaginer son développement ultérieur.

Sinon, une autre idée, c'est de décorer un arbre dans le jardin, sur le balcon, des plantes d'intérieure. Si vous avez déjà un arbre plastique, gardez-le aussi longtemps que possible, ne le jetez pas, ne le remplacez surtout pas par un autre arbre plastique.

Pour ce qui est la vente des arbres coupés.... cultiver des arbres juste pour quelques jours dans l'année, de les retrouver ensuite à la déchetterie, jetés... Un arbre vit des dizaines, des centaines d'années.

lundi 1 décembre 2014

Les superpouvoirs de l'urine sur ARTE

L'urine, l'engrais, la source d'énergie, le médicament.... les scientifiques s'intéressent de plus en plus de ce produit naturel de notre métabolisme, de notre vie. Un documentaire à revoir sur ARTE , le 09 décembre 2014 à 09h50.

samedi 29 novembre 2014

Les feuilles tombent - quel bonheur

L'autre jour, à Charleville, j'ai entendu un bruit fort et désagréable, il venait d'une prairie rasée trop court avec trois magnifiques arbres, qui, comme tous les ans, ont perdu leurs feuilles. Un monsieur profitant du progrès technique utilisait une soufflerie ultra bruyante pour amasser les feuilles.
Je considère l'utilisation de ces souffleries comme une nuisance pure.    

J'ai des feuilles par terre, au jardin. Je les dispose sur les plates-bandes, sans bruit, avec un râteau. J'ai rempli également les trois couches froides avec. Au printemps, la terre sera composée de grumeaux, va sentir l'humus, sera noirâtre.

Je mets une partie des feuilles sur le tas de compost, pour les mélanger au déchets de cuisine et les plantes, foins, tonte de mon voisin... Le reste va couvrir les plates-bandes à nue, après les récoltes de salades d'automnes, du maïs, des haricots du mois de septembre..

ps: voir aussi la rubrique " Jardin naturel - principes" dans la colonne à droite.

Le gui ...

Le gui fait parti de ces plantes rares qui ont un cycle végétatif inversé dans nos contrées. Il pousse en hiver alors que ses arbres hôtes sont en repos. Le gui poussent souvent sur les vieux arbres fruitiers. On entend dire parfois, que c'est lui qui étouffe et tue l'arbre. Or, on sait aujourd'hui que ceci est faux. Le gui serait plutôt une aide en fin de vie des vieux arbres en dépérissement. Le gui est dispersé par des oiseaux qui mangent les fruits blonds et gluants et les dispersent aux alentours.

mercredi 26 novembre 2014

La mousse dans le jardin, la garder?

Oui, absolument. Tout comme le lierre, les mousses et les lichens sont des plantes symbiotiques, elles ne nuisent pas aux arbres, au sol, puisque dépourvues de racines.

La mousse pousse sur les supports humides et ombrageux.

Donc, on va la trouver dans le gazon à l'ombre, sur un terrain humide.
Ne pas installer le gazon dans ces lieux d'ombre, laisser pousser la mousse, pas besoin de la tondre, elle est agréable à marcher pieds nus, si elle s'y plait...

La mousse pousse également sur les arbres, du côté plus humide, sur un tronc, elle suit le ruissellement de l'eau. Elle se nourrit donc de l'eau et des sels minéraux qui ruissellent sur l'écorce. Elle n'a pas de racines, elle ne peut donc pas nuire par sa croissance à l'arbre. Il est vraie qu'elle peut abriter des insectes dit "nuisibles" mais également leurs prédateurs. Ne grattez surtout pas la mousse des tronc d'arbres, vous risquez de blesser l'écorce et de déséquilibrer la vie de l'arbre.

Le lierre grimpant au jardin

Quel chance d'avoir le lierre grimpant au jardin. Hedera helix, c'est son nom latin. Une plante commune dans les Ardennes et un peu partout. C'est un plante extraordinaire, faut surtout pas l'éradiquer sans réfléchir au préalable. Elle apporte des services impressionnants au jardinier et à l'environnement, au sol, aux plantes.

1° le lierre enlève la sève de l'arbre hôte et le tue
faux, le lierre n'est pas parasite des arbres, il est grimpant et se sert de son ôte pour grimper vers le haut, il s'accroche sur l'écorce par les ventouses, les crampons qui ne pénètrent pas sous l'écorce.

2° par sa présence , le lierre protège des arbres des intempéries et des dents des rongeurs

3° le cycle végétatif est complémentaire aux arbres hôtes, il fleurit en automne - hiver et fructifie depuis le mois de mars. Il est donc très attirant pour les insectes butineurs (abeilles, bourdons, syrphes...) en automne et pour les oiseaux (mésanges, roitelets, troglodytes, fauvettes...) à partir du mois de mars où la nourriture commencent à manquer. Il contribue donc à un équilibre global écologique dans votre jardin.

4° c'est un couvert végétal excellent pour les jardin à l'ombre, il permet d'étouffer les herbes non désirés, il est décoratif.

5° ne pas enlever le lierre bien installé sur les vieux murets, il a besoin d'eau pour pousser, il agit comme un deshumificateur, il enlève l'humidité excessive du vieux mur et assure une isolation thermique en automne, hiver, printemps par son feuillage abondant.

6° dans le verger, laisser pousser et s'installer le lierre en contrôlant le développement sur les branches, autour du tronc du pommier, poirier... il apporte la protection et la stabilité.

7° le lierre permet d'attirer au jardin très vite une quantité d'insectes, d'oiseaux, des collaborateurs du jardinier intelligent.


dimanche 16 novembre 2014

Planter, diviser, repiquer, bouturer...

C'est le moment de multiplier et enrichir votre terrain par des nouvelles plantes vivaces, des arbustes, des arbres, des fruitiers.... Je profite du moment pour créer des bordures composées de groseilliers,  cassis, sauges et lavandes, bleuets des montagnes, alchémilles, tanaisies, achillées millefeuille, géraniums sauvages, lamiers blancs, mauves, eupatoires de chanvre, marguerites hautes,  alliaires, chélidoines... Pour bouturer les groseilliers et cassis, il faut attendre que les rameaux de l'année n'aient plus de feuilles, c'est le cas chez moi.
C'est le moment de tailler légèrement, il suffit de supprimer les branches qui poussent de travers, des branches mortes et très vieilles (la couleur grise, moins rouges, le bois épais). Pour aérer la touffe.

mardi 11 novembre 2014

Topinambours...

La saison des topinambours commence. J'ai sorti un beau sceau de tubercules blancs et roses de mon tas de compost. Une idée de recette, très simple, éplucher avec un économe, découper en rondelles et faire frire ... Très bon. Ou cuire dans un bouillon et mixer pour obtenir un velouté à accompagner avec les graines de citrouille (de potiron) trempées et grillées . Et enfin, il se consomme aussi râpé, cru, avec  des carottes et des pommes.

jeudi 6 novembre 2014

Novembre 2014 - chicorées Pain de Sucre et autres plantes

Pain de sucre au 06 nov 2014-semis juillet 2014

pain de sucre

la bourrache infatigable - le fumier végétal

la cyclanthera pedata - concombre grimpant toujours en abandance

le fruit de cyclanthera pedata

et le cosmos toujours en fleurs, semis en mai 2014


la tanaisie avec son feuillage extra 

la chicorée Corne d'Anjou , semis juillet 2014 

blettes, pain de sucre et Corne d'Anjou au 06 nov. 2014

Les chicorées Pain de Sucre
Ma première année de culture.
Origine semences: Biau Germe , graines biologiques, les petits fermiers français

Elles supportent des gelées, je me pose la question de les protéger légèrement avec un plastique et des feuilles...
Elles se consomment en hiver.
La chicorée Pain de Sucre se garderait un mois ou deux dans un lieu sec et frais (8°C ou moins) , je vais expérimenter cette année ce mode de stockage.

Elle fait des énormes chicons, un peu comme le choux chinois, allongés, d'un vert magnifique. Selon les écrits, le goût légèrement amer, moins que les endives, avec une note de noisette, de texture tendre et croquante. Les feuilles s'enroulent comme le choux, et blanchissent donc seules.

jeudi 16 octobre 2014

L'odeur de l'humus ...

La beauté de l'automne est accessible à tous. Le chemin de halage de Montcy Notre Dame vers Nouzonville offre une palette infinie des chefs d’œuvres. Les cinq sens sont sollicités. La vue par ce changement incessant de couleurs et de reflets, l'ouïe par le bruit et le vacarme des feuilles, des arbres, de l'eau qui se brise sur la berge, des oiseaux...L'odorat, il suffit de se pencher et prendre une poignée de feuilles mortes pour sentir l'odeur douce de l'humus.  Le toucher, il faut encore oser de toucher, de caresser , de prendre à la main les feuilles, les brindilles, toucher l'écorce des arbres, s'approcher et d'arrêter son regard sur des plantes, toucher leurs feuilles, leurs tiges. On remarque facilement toute la diversité de peaux végétales, il y a des peaux rugueuses, fines, glabres, poilus, piquantes, douces...Poser la main à même le sol, il respire, il vit. 
Et le goût, enfin, faire l'attention et ne pas goûter tout ce qui semble beaux, appétissant. Pour goûter, un apprentissage est nécessaire, pour reconnaître les mûres, les fraises des bois, les framboises, les myrtilles, les champignons, les herbes sauvages pour les tisanes ou pour enrichir les salades.... Le goût "sauvage"  est fort, prononcé, souvent un peu amer, plein de chlorophylles... il faut l'apprivoiser, tester, essayer, avec la modestie. Ce chemin de halage est un pays des merveilles. 

le miroir flottant...

le faux molène

les derniers fleurs 

le peintre a sorti sa palette d'automne

les arbres meurent 

le sous-bois paisible


le puits de lumière à travers des feuilles de l'erable

les racines 

l'arbre et ses racines 


la salle de réception - dans la forêt de Montcy Notre Dame

la Meuse en bas d'Aiglemont

une épouvante

le chêne

la fougère

feuilles de chênes

les glands de chêne


lundi 13 octobre 2014

Imaginons un jardin différent

J'ai pu entendre avec tristesse qu'il y a des zones pavillonnaires dites "écolos"(dans les Ardennes) où on impose aux locataires des gazons à tondre régulièrement avec interdiction formelle de transformer le gazon en potager! Alors que les gazons tondus sont en cours de disparition et de remplacement par les prairies. Alors que la tonte régulière est une source de bruit terrible et de plus en pus envahissante, de pollution de l'air et de destruction de biodiversité.

Le jardin dit "propre" avec une pelouse tondue court (plus de 6 fois dans la saison) est toujours gourmand en énergie, sale (pollué par les particules) source de nuisance si le jardin est dans une zone habitée (bruit) et en train de s'affaiblir (perte de diversité).

Imaginons un jardin différent.
Avec une prairie, fauchée une ou deux fois dans l'année (avant la récolte des fruits s'il s'agit d'un verger). Tondre juste un chemin tortueux qui tel un serpent circule dans la prairie avec des coins pour s'arrêter, s'abriter sous l'ombre.  
Les feuilles mortes s'intègrent parfaitement dans ce paysage bucolique composé d'arbres, herbes/prairies , feuilles, pommes tombées au sol... Nul besoin de tout transporter sur un tas, dégager juste le chemin, et laisser les feuilles en place. La prairie va sortir de l'automne plus forte, plus belle encore, les arbres vont profiter de cette litière naturelle tout comme les milliards d'organismes vivants  dont l'homme.  

Le retour sur le jour du compostage à Waridon le 11/10/2014

Le compost des déchets verts est disponible à la déchetterie de Waridon jusqu'au 25 octobre 2014. 
Il est toujours disponible, ne pas oublier de prévoir les remorques, sacs, sceaux... et une pelle ou une bêche pour remplir vos contenants. 
J'ai pu rencontrer une vingtaine de jardiniers venus de différents coins ( Aiglement, Nouzonville, La Croisette, Warcq...  ) pour enrichir leurs terre avec le compost. Le compost est fabriqué par Arcavi à Chalandry , celui-ci fumait encore, il n'est pas mûr, il est encore plein de fibres et de morceaux de branches et brindilles non décomposées. Il faut lui laisser l'hiver pour continuer sa décomposition. Ce compost va améliorer la texture du sol . 
Sur une vingtaines de personnes, j'ai pu rencontrer quatre femmes. 
Le but de ce jour était également de savoir si les gens pratiquent déjà le compostage chez eux, et de les encourager à le faire. Les jardiniers disposant de grands jardins pratiquent tous le compostage des déchets verts du jardins, souvent en tas. Les personnes disposant des petits jardins dans les lotissements ou des zones pavillonnaires semblent avoir quelques contraintes, ils souhaitent d'avoir un bac à compost pour cacher les déchets à cause des voisins ou pour des raisons esthétiques. Il existe des différentes possibilités de dissimuler les petits tas de compost sans nécessairement recourir aux bacs solides. Il semblerait utile de pouvoir disposer d'un lieu de démonstration pour présenter toutes les solutions possibles adaptés à tous, aux gros jardins et aux zones pavillonnaires également. 








jeudi 2 octobre 2014

Jour du compostage - samedi le 11 octobre 9h30 - 11h30 à la déchetterie de Waridon

Samedi dans une semaine, le 11 octobre de 9h30 à 11h30 je serai à la déchetterie de Waridon dans le cadre du jour du compostage organisé par Valodea qui gère les déchets vert. Le but de ce jour est de présenter la gestion des déchets verts, la composition du compost disponible à Waridon, de partager des expériences sur les différentes techniques de gestion de déchets verts - déchets de jardin ou de cuisine.

L'enlèvement des déchets verts implique le transport - la consommation de pétrole - les émissions de CO2 , le compostage sur place est la méthode la plus naturelle, la plus propre, la plus économique, la plus intelligente.

Le compost fait avec vos propres résidus de cuisines et du jardin permet de produire son terreau (compost + terre de jardin), d'observer le cycle de transformation des résidus organiques par les petites bêtes et de sentir le résultat noire au parfum de forêt humide (champignons).  

Je dispose d'un jardin, je pratique deux méthodes de compostage en même temps, le compostage en tas libre et le compostage de surface (le paillage, le mulch).

Compostage en tas: 
Pour le réussir, il faut du temps, un lieu abrité du soleil, à l'ombre, de la matière humide/verte et sèche/brune.
On en fait un sandwich au fur et à mesure de nos résidus,
on alterne
dans la mesure du possible
**une couche de paille/foin/feuilles/papiers carton/tiges des plantes séchées/ tonte de gazon séchée au préalable en fine couche  
avec
**une couche humide/vert : de résidus de cuisine comme épluchures, peaux de bananes, café, thés ou tisanes.../tonte de gazon fraîche en fine couche sinon cela devient puant et collant/ résidus vert du jardin .

Monter un tas de 1m environ, laisser reposer 6mois à 1an en fonction de la composition de couche.
Tamiser et utiliser en mélange avec la terre du jardin dans les pots  ou directement sur les plate-bandes.
comment savoir que c'est prêt? La couleur noire, l'odeur champignons très agréable de la forêt.
Je fais deux tas, le premier que je laisse mûrir et un autre en cours de constitution.

Compostage de surface ou mulch pour les jardins 
Les herbes indésirables sont coupées et laissées sur place, sur la plate-bande. Les résidus de cuisine sont posés directement sur la plate-bande et recouverte d'herbe coupée, pour des raisons esthétiques.

Couleurs ...

Les images colorés de ce magnifique été indien. Les journées ensoleillés se suivent et m'enchantent. 
Les papillons, les insectes viennent butiner  les fleurs devenues un peu rares.
tagètes-soucis-mauves

mauves 


salicaire au borde de la Meuse

lundi 29 septembre 2014

Nouvelle vidéo à voir - Plaidoyer pour un arbre

Je viens d'ajouter la conférence de Francis Hallé dans la rubrique "Vidéos". Il s'agit d'un plaidoyer pour un arbre. Pour mieux comprendre l'importance des arbres pour notre vie.

L'arbre dans votre jardin - c'est de l'or

Ne couper jamais un arbre ni jeune ni vieux sans peser les pour et les contres. Il faut encore se rendre compte de ce que c'est un arbre. Je suis tellement triste et désolée quand je vois que les gens coupent des arbres avec une facilité, comme si c'était une chose morte... Je suis absolument désarmée devant ces agissement et incapable de défendre cet arbre. Mes arguments semblent ne pas peser dans la décision des gens.  Comment dire, l'arbre est plus vieux que l'humanité. Nous descendons des arbres. Nous avons passé du temps dans leurs bras, on a pu évoluer et vivre dans leur compagnie. Ils nous donne de l'air dont on a besoin pour respirer. Il retiennent aussi les particules produites par nos voitures, nos usines, nos engrais...Les arbres nettoient l'air. Il nous donne la pluie, la fraîcheur, le calme.  Ils retiennent le sol avec leurs énormes racines cachées sous le sol, ils empêchent à l'eau de nous inonder. C'est un poumon de la Terre , un réservoir d'eau, une usine de filtration d'air sophistiquée, les arbres nous protègent du bruit et du vent.
Nos feuillus perdent les feuillent à l'automne et la moitié de racines se décomposent dans le sol durant l'automne et l'hiver. Le sol est ainsi fertilisé, aéré grâce au travail des minuscules êtres visibles (vers de terre) et invisibles (bactéries, champignons).
Pour illustration, un arbre relativement jeune, c'est 200 ha de surface (feuilles, branches, brindilles...) qui abritent des êtres vivants. Qui recrache de l'oxygène. Qui absorbe, qui mange le CO2. C'est notre double. Nous inspirons ce que l'arbre expire. L'arbre inspire ce que nous expirons... L'air dans les forêts, près des arbres a une charge électrique particulière qui semblent agir sur notre état émotionnel, il apporte le calme, la paix, le bien être.  Les arbres communiquent entre eux. Par les gaz et par le réseau souterrain des champignons, par les racines reliées. Si vous marcher dans la forêt, dans votre jardin à côté d'un arbre, il le sait. Il vous sent.
L'arbre n'est pas mort. Le sol n'est pas mort.
Plantons des arbres, laissons des arbres morts, vieux tant que c'est possible.
Pour plus d'arguments, merci de visionner la conférence d'un botaniste confirmé, Mr Francis Hallé dans la rubrique "Vidéos".

L'automne, le printemps des vivaces

C'est le moment pour penser à vos vivaces.  Voici mon idée de bordure fleurie composée de plantes ardennaises et sauvages à quelques exceptions près.
Voici ma sélection personnelle de plantes à cultiver dans les jardins ardennais:
eupatoire de chanvre, reine de près, tanaisie, consoude, chélidoine, alliaire, ortie blanche, origan sauvage, mauve , gaillets, aigremoines eupatoires, pissenlits et plantains, pâquerettes, achillée millefeuille.
Toutes ces plantes poussent dans les Ardennes. Vous pouvez vous renseigner sur leurs caractéristiques.
Elles sont toutes médicinales et /ou comestibles.
Et aussi la livèche, la mélisse et les menthes, la sauge officinale, le romarin.
A compléter avec le semis au printemps des annuels: cosmos, soucis, bourraches...phacélies.

Composter en tas, sur place (mulch ou paillage), engrais vert

En traversant l'Allemagne, on a pu observer des magnifiques champs fleuris de tournesols au milieu du bleu de la phacélie.  L'Allemagne semble intégrer les engrais verts sur les grandes surfaces. C'est tellement plus beau et surtout sage que des champs labourés et laissé tout l'hiver à nu.
Je m'efforce de ne pas laisser les parcelles à nu trop longtemps. Je pratique le compostage sur place (je coupe l'herbe et je laisse sur la parcelle) et sur le tas pour les "déchets" divers ( déchets de cuisine, la litière de lapin...). Je laisse les haricots, tomates, poivrons, pois sur place. Je les coupe parfois pour des raisons de voisinage (le jardin est entouré des pelouses).  Le maïs, je le couperai et je laisserai des racines en terre jusqu'à la saison prochaine. Je compte de semer de seigle d'hiver sur les espaces libres (après les carottes...nouvelles parcelles).  

Les récoltes se suivent

L'équinoxe d'automne, la nuit dure dorénavant plus que le jour. Les légumes d'été arrivent à terme.
Je continue à récolter des haricots (en grains), haricots vert, les poivrons doux teintés d'un magnifique rouge. Les tomates groseilles qui fleurissent encore et résistent à merveille au mildiou et autres champignons. Les choux, les salades feuilles de chêne, la blettes, la chicorée frisée et scarole complètent le menu. Sans oublier des courgettes , des potirons et potimarrons. Il reste un peu de maïs. Les cyclanthera pendata, des concombres grimpants poussent trop bien. Une partie de haricots nains est en cours de floraison (dernier semis). Les radis ont fini dans l'assiette. Les carottes, je les garde en terre.
Sont en pleine croissance les salades pain de sucre et cornet d'Anjou. La première fois que je les cultive.
Je ne fais pas de poireaux à cause de problèmes récurrents dus à la mineuse de poireau ou la mouche.

Les noix tombent dans l'herbe, les noisettes sont déjà à l'abri, les pommes tombent mais une grande partie tient sur l'arbre, la cueillette s'approche. Les framboises donnent des derniers fruits, ils manquent un peu de sucre.

Les pissenlits, les plantains profitent de la pluie d'aujourd'hui. Ce sera le moment de sortir des racines de pissenlits, oui, on peut les manger en soupes, veloutés avec les carottes, les persils tubéreux, les panais.    

mercredi 3 septembre 2014

limaces ...

Les limaces sont abondantes cette été. J'ai pris en photo l'accouplement de deux limaces (grande limace), j'en ai plusieurs dans le jardinet, elle mange actuellement les restes des tomates tombées au sol.  Elles adorent également les choux, les choux brocolis à jets (cime di rapa), les choux pointus, les rutabagas. Elles ont goûté aux jeunes pousses de haricots mais sans trop de dégâts. Elles épargnent les chicorées scaroles et les frisées. Elles sont un peu dégoûtantes, mais on apprend aujourd'hui que leur bave est très intéressante, et la science essaye de l'imiter. Pour les maîtriser, je les ramasse et je les porte en dehors du jardin ou loin de mes salades...J'ai décidé de ne plus utiliser les granulés bleues. 

le trou sur la tête de la limace orange est une sorte de poumon


lundi 25 août 2014

Photos du jardin du 24 août 2014

Sans commentaires. 




quetche 


concombre Marketer non hybride

cyclanthera pendata ou concombre grimpant

haricots beurre et haricot plat nain Sorial

la bourrache ou le fumier végétal


chrysanthème comestible - annuelle haute


cosmos - annuelle haute