vendredi 25 décembre 2015

J'ai planté des arbres. Et vous?

Le temps doux et pas trop humide était propice pour la plantation de nouveaux arbres.
J'ai donc ajouté 4 espèces dans le jardin - verger: Un poirier Doyenne de Comice, un pêcher des Vergers, un kiwi autofertile Boskoop et une vigne blanche (j'ai oublié le nom, Chaslas je crois).

Le poirier à basse tige a été planté dans les framboises.
Le pêcher à demi-tige avec quelques pieds de framboisiers au sud des grands et vieux pommiers.
La vigne partagera l'espace avec les mûres sans épines devant un cerisier et le kiwi, une liane, va grimper sur les branches du vieux pommier.

Association plantes vergers: près du pied: consoude, groseille, framboise, vigne, goji...
Faire un tas de branchage, de coupe de bois...à proximité des arbres, pour abriter le maximum d'insectes et micro-organismes.

Insecticides efficaces: laisser pousser les vivaces, les herbes hautes sans les faucher dans le verger.
Planter consoude, arbustes, légumineuses, fraisiers, ails ou ciboulettes près des arbres.
Augmenter la densité d'arbres et arbustes.

Idéal est de disposer d'un coin aux framboises, ronces, groseilles et planter dedans le fruitier.
Les ronces dispose d'un hormone de croissance très vigoureux et prépare le terrain pour les arbres. Planter dans dans les ronces, permet aux jeunes arbres de profiter de la protection épineuse et de la nourriture ainsi que de l'ombre en été.

Les jeunes arbres ne supportent pas bien le soleil brûlant et direct. Penser à ombrager si chaleur et soleil direct.

Au pied du lilas à Charleville en décembre 2015

L'automne était doux, l'hiver rappelle le printemps. Les oiseaux, les merles omniprésents, chantent le matin . Les températures douces du matin permettent aux vers de terre et les bactéries etc... présentes dans le sol de creuser les galeries, de se nourrir...et de fertiliser, aérer votre terre de jardin ou verger.

Penser à couvrir le sol à nu, en plantant des  vivaces, des arbustes..et en laissant les herbes spontanées de pousser. Si vous avez le compost demi-décomposé, le mettre sur les plate-bandes.

Sous le lilas, une végétation dense et vivante. Voici un exemple d'une culture à haute densité (des végétaux).

 Au pied de lilas: muscari, crocus, jacinthes - tulipes et jonquilles - sauge officinale - bourrache - aigremoine eupatoire - mauve - lierre grimpant - origan - achillée millefeuille - oseille - bugle rampante - mélisse  et j'oublie certainement quelque chose.
Le lierre n'étouffe pas l'arbre, le protège des chaleurs ou froids excessifs.



vendredi 11 décembre 2015

lundi 7 décembre 2015

5000 arbres sur 1800m2 ?

Un jardin à haute densité, à Moucron en Belgique.
1800m2 et 5000arbres et des milliers d'autres plantes.
A visiter absolument pour comprendre le monde.


Un jardin nourricier à l'ombre des arbres?

En me promenant, j'ai pu découvrir beaucoup trop de jardins dénudés, comme nettoyés de tout végétal, "propre de toute trace de vie" ... or, nous le savons maintenant que le labour, le nettoyage des terres, la mise à nu de la terre en automne, hiver et printemps est la voie directe vers la stérilisation des sols, l'acidification,la perte de la fertilité (oh oui, il faut ramener tous les ans du fumiers, du composte sinon, rien ne pousse...).
Tous les processus du vivant, des plantes et de l'homme également obéissent à des lois du vivant.
HOMEOSTASIE.
Tout système vivant tend vers l'équilibre, la santé optimale, à condition de ne pas lui nuire. Le système d'équilibre dans le jardin :  les arbres avec des grimpantes et des plantes vivaces et annuelles aux pieds qui poussent en santé à la lumière tamisée, filtrée par les arbres à haute tige. Il faut intervenir biensûr, mais dans le sens de cet équilibre, de ce mouvement, de cette énergie du vivant.
Exemple de démarche:

  • actuelle majoritaire: contre le vivant : désherber, mettre à nu, retourner la terre, faire des mottes,  arroser en été

il s'agit des opérations de destruction du milieu par force mécanique ou chimique qui a pour conséquence la perte de la fertilité, le sol à nu brûle en été et se dessèche, il faut donc biner,l'eau qui tombe sur un sol brûlant s'évapore et se perd dans l'air, l'arrosage en pleine chaleur empoisonne le sol, la plante est nourri selon le savoir du jardinier, et les produits industriels et quand il veut sans connaitre rien du tout des besoins réels de la plante qui varient en permanence.
Tout système vivant est un système dynamique qui réajuste ses besoins à tout instant, qui a son système de régulation pour puiser des éléments dans le sol, des éléments bio assimilable pour lui et bon pour lui.


  • nouvelle méthode, dans le sens du vivant : ombrager, mulcher, planter des arbres, des arbustes


toute l'année, on cherche a densifier la culture mixte des légumes cultivées, les salades et les feuilles vertes en quantité à l'ombre des pommiers, cerisiers, aux pieds des arbres...on couvre le sol dénudé avec les feuilles coupés, on mulche avec le compost non décomposé...en automne, là, je vide mon sceau d'épluchures directement sur mes plate-bandes en butte, je les couvre un peu avec les feuilles du vergers...on fait pousser des fleurs partout, consoudes, bourraches, soucis, phacélies et surtout on accepte des pissenlits, plantains...elles sont très riches en micronutriments et compléteront les salades de printemps...
...

Il convient de s'arrêter et inverser son regard sur le jardin, sa propre vie.
Ne plus chercher des chiffres et des conseils auprès des autres, de copier et répéter des gestes sans comprendre ce qui se passe.  Je soumets tout conseil et toute information à ma propre expérience. Je cherche à comprendre, il faut étudier un peu la biologie, la physiologie, la biochimie...un peu et surtout imaginer le monde tel qui était avant la destruction massive de l'homme.
Personne ne connaît mieux les besoins de la plante que la plante elle-même selon son environnement.
Personne ne connaît mieux vos besoins vitaux que vous même.
Comprendre pourquoi faire un geste plutôt qu'un autre...

.....
Permaculture, une approche qui tend vers cette compréhension du monde vivant.
Puisque la terre n'est pas stérile ni hostile. Sa fertilité est le résultat d'une multitude de réaction biochimique en cascade entre le monde minérale et grâce aux micro-organismes du sol qui font que le pH soit optimal pour la plante, qui assure la biodisponibilité des aliments nutritifs et l'eau en qualité souhaitée et le moment souhaité.  Les bactéries, les champignons ne sont pas pathogènes, elles le deviennent dans l'environnement inapproprié, détruit, dévasté, stérilisé et dans une monoculture du type champ ou verger de pommiers ou de vignes à perte de vue ...La terre pour être fertile doit être ombragée légèrement, couverte tout le temps, avec des système racinaires des arbres qui maintiennent les minéraux et l'eau, qui fertilisent continuellement le sol (les cellules mortes des racines sont décomposées par les micro-organismes et rendus assimilables aux plantes).

Puisque l'homme n'est pas stérile ni mort mais vit en cohabitation avec des milliards de bactéries et virus...Depuis toujours. Et c'est avec eux que les hommes sont en vie et en bonne santé.


dimanche 8 novembre 2015

Début novembre 2015 chaud et sec

Et les fleurs se sont figées, elles sont toujours là, comme en été.
Bleuets, soucis, bourraches...
L'activité des vers de terre est importante, c'est le bêchage qui est en cours....












Un figuier dans les Ardennes?

Oui, c'est possible, enfin, selon la variété, la météo, l'orientation plein sud, à l'abri du vent si possible. Cette année était très chaud et sèche, l'automne étant tiède, notre figuier (violet, bifère) donne maintenant une deuxième récolte des figues. La première abondante était en juillet - août. C'est extra. Le fruit d'automne est un peu plus petit, plus ferme, mais la couleur rouge à l'intérieure est belle et le goût y est. La météo est encore clémente, nous laissons des figues sur l'arbre pour le moment.
D'ailleurs, c'est le moment de prélever quelques boutures.




mardi 27 octobre 2015

Je plante et je contemple la lumière ...

Cette semaine est lumineuse, chargée de bleu, d'orange et de brun, le vert tient encore, les fleurs et les insectes profitent, s'étalent au soleil doux de cette fin d'octobre. Je plante des groseilliers et des rosiers, issus de nos boutures. En tee shirt, je ratisse des feuilles jaunes et brunes des pommiers et des noyers, je les mets près des salades, cela fait un beau contraste, le vert tendre de Pain de sucre et les feuilles brun jaune à côté. Je regarde le ciel bleu à travers des branches légèrement dénudées du cerisier. En marchant sur les allées sinueuses du jardin, je sens la terre respirer, chauffer, vivre. Des monticules des vers de terre poussent comme des champignons, dans la prairie, entre les pieds de salades.


Je marche le long de la Meuse, autour de l'île aux castors. C'est le moment de découvrir les couleurs, le calme, une autre densité de l'air, l'eau et l'odeur. Le niveau de la Meuse à Montcy Saint Pierre (Charleville 08) est très bas. Les racines à nu, s'enfoncent dans la berge, une petite plage à galets pour les canards.


















 

mardi 20 octobre 2015

Bouturer, planter - arbres, arbustes, vivaces

C'est le moment, le jour sec, sans gels pour prélever des boutures de vos plantes vivaces, arbustes fruitiers préférés, multiplier des plantes vivaces, planter un arbre aux racines nues.

Les visages d'octobre














 






Travaux d'automne - humus, compost à froid, feuilles

Je ramasse, je ratisse, je déplace des feuilles des noisetiers et des pommiers entre les rangs des légumes encore en place. Je les dispose dans les allées, sur les plate-bandes vides (il y a partout des fleurs ou des scaroles, navets)... Les épluchures et les restes des plantes du jardin (fleurs séchées, vivaces, iris, hortensias...) recouvrent également des plantes bandes et des allées. En fait, je fais un tas de compost uniquement pour les brindilles assez épaisses qui se décomposent plus lentement.

Mes plate-bandes sont des petites buttes de 1.2m de large en moyenne, séparées par une allée étroite en creux . L'allée se recouvre de plantes courant la saison de pluie, je laisse un peu pousser et ensuite je coupe et je pose le tout sur les flancs de mes buttes.

Pour éviter le compactage et la terre trop humide au printemps, la pratique de petites buttes s'avèrent utile, et la culture des légumes ou fleurs, blés courant automne-hiver bénéfique.
Les racines des plantes vivantes décompactent et aèrent le sol au mieux. Je cultive donc en automne les chicorées de toute sorte (pain de sucre, cornet d'Anjou, scaroles, frisées), les fleurs: bourraches et soucis, cosmos, chrysanthèmes comestibles un peu partout, tanaisies, achillées,  origans sauvages, phacélies, sarrasins...

Récoltes d'octobre

Nos repas sont enrichis par les navets plats, les frisées et les scaroles. Une botte de persil disparaît quotidiennement dans nos assiettes, les soupes et les potages. Les courgettes blanches sont devenues énormes, je les stocke avec les potirons dans le garage.
Les haricots rame sont ramassés, les derniers haricots en vert (Contender et Sorial) cuisent actuellement dans la marmite. Il reste encore quelques jeunes carottes semées en été.
Les blettes sont bonnes à récolter. Les poivrons ont été tous cueillis, se conservent très bien quelques semaines dans le frais. Hier j'ai sorti des dernières pommes de terre, plantées courant le mois de mai.
De taille moyenne, saines.
Fin de tomates, de basilic.

Le froissement des feuilles...

Un petit extrait du poème "Figure de l'hiver" de Paul de Roux (recueil Entrevoir chez Gallimard 1980):

" Le froissement léger des feuilles 
entre les feuilles , qui tombent
et viennent épaissir la litière brune
sous les marronniers, les platanes
- les cheveux roux d'une fille  qui passe
dans l'allée sinueuse s'y accordent; ..." 


jeudi 10 septembre 2015

Un hérisson dans le jardin

En pleine journée, allongé entre la lavande, le plantain et la mauve en fleur, un hérisson. Quelques instants plus tard il a changé de place est c'est mis contre le tronc du lilas, protégé par les aigremoines eupatoires et d'autres plantes du jardin.






l'habitat du hérisson 
mauves - bourraches - soucis - échinacées - bleuets - aigremoines

mardi 1 septembre 2015

Un léger regard décalé sur le monde...

Il y a des œuvres
comme une fenêtre au rideau fermé,
joliment décorés,
agréables à regarder.

Il y a d'autres œuvres,
comme une fenêtre ouverte, sans rideau,
qui prolongent le regard
sur le paysage dehors,
un appel à imagination,
des idées s'envolent.

J'aime ce dernier type d’œuvres.
le ciel,
les brins d'herbe courbés sous la brise,
les ondulations de l'eau,
le scintillement de la surface du lac,
le silence le soir du mois d’août chaud et humide au bord de l'eau,
le banc sous le cerisier en fleur,
sous le pommier chargé de fruits...
des enfants qui jouent dans la prairie,
une grand mère avec son petit enfant assis au bord de l'eau,
des gens contemplant leur jardin,
les poèmes si courts et denses où l'homme reste l'enfant du tout, de l'univers,
tous cela me procure des images d'ouverture,
où l'esprit devient si léger.



écrit par Jana le 30 août 2015  

Récoltes et cultures en août-septembre 2015

La fin d'été 2015 ressemble au printemps bien arrosé, tout pousse. Je récolte des petites tomates groseilles, des courgettes blanches de Virginie, des haricots verts Contender semés le 30 juin 2015 et début juillet. Des petites carottes Colmar et Touchon semées en mai et juin, des pommes de terre à frites, Bintje, sont encore en terre, je vais les sortir dès que le temps se calme un peu. Les piments doux de Landes et les poivrons carrés sont bons à récolter, le basilic et le persil sont extra cette année, le basilic commence à monter en graine.  Les tomates Marmande commencent à être bonnes.
Donc, on mange actuellement: haricots verts,  carottes, tomates, piments et poivrons, courgettes, pommes de terre, un peu de concombres, basilic et persil.

Le terrain libéré après les pommes de terre Charlotte ( fin juin et début juillet) est maintenant occupé par les chicorées: pain de sucre, Frisée, Cornet d'Anjou, Scarole, Batavia Pierre Bénite, laitue Merveille de 4 saison. Les plants issus des semis de juin et juillet. D'autres planches sont occupées par les navets plats semés en juin et juillet. Très bonne pousse pour le moment. J'ai semé aussi un peu de carottes entre les navets début juillet. Les graines ont bien germés, rapidement, pour faire des accompagnements de petits légumes ( petits navets + petites carottes).

Il reste encore les potirons, les bardanes sauvages (pour les racines) semées en avril,  les haricots rames pour la graines (en sec).


jeudi 13 août 2015

Mes tomates

Cette année de sécheresse et de canicules, si difficile pour réussir des haricots nains, profite à merveille aux tomates et poivrons, au basilic et courgettes. Toutes mes tomates sont issues de mes graines, semées au chaud courant le mois de mars, en barquette, à la maison. Repiquées en couche froide courant le mois d'avril et mai. Une partie des tomates a germé spontanément, dans les couches froides (ou poussaient des tomates l'année dernière) courant le mois de mai et ont rattrapé les semis de mars. Arrosage des plants au moment de grandes sécheresses ( 2 fois) et ensuite c'est le ciel... Mes variétés de tomates plantées sur un tas de compost mi-décomposé, paillées n'ont pas besoin d'arrosage lors des périodes de sécheresse ( 15 jours).  








 

mardi 28 juillet 2015

Un léger regard décalé sur mes mains sales ...

Mes mains après le repiquage des salades

Les mains noires
La terre s’y est accrochée
Dessinant des courbes et lignes
Absorbant la lumière
Recouvre la peau
Ses callosités et cicatrices
Odeur de l’humus
En fine pellicule
Fait rentrer la forêt
Dans l’espace vide
Racines et doigts entrelacées
Enfoncées dans la terre
Pour rejaillir ailleurs
En branches
En bras.


extrait de mon manuscrit des poésies sous le titre provisoire "Respirations".  

Le ciel du soir du 27 juillet 2015 vu du Montcy Saint Pierre

Attirée par un ciel changeant du soir, après la pluie, le ciel passait du jaune au rouge, bleu et gris, vert...j'ai pris l'appareil photo vers 21h20, le soleil caché à l'horizon, mais sa lumière touchait encore les nuages sur le ciel du soir.











on dirait la mer sous le ciel brûlant