mardi 28 juillet 2015

Un léger regard décalé sur mes mains sales ...

Mes mains après le repiquage des salades

Les mains noires
La terre s’y est accrochée
Dessinant des courbes et lignes
Absorbant la lumière
Recouvre la peau
Ses callosités et cicatrices
Odeur de l’humus
En fine pellicule
Fait rentrer la forêt
Dans l’espace vide
Racines et doigts entrelacées
Enfoncées dans la terre
Pour rejaillir ailleurs
En branches
En bras.


extrait de mon manuscrit des poésies sous le titre provisoire "Respirations".