Paul de Roux, Le soleil dans l’œil, Ed. Gallimard 1998
Soleil
Dernier dieu que j'adore, soleil,
si j'incline vers toi mon visage
c'est vers l'amabilité des plantes,
des lits de roche, des ruisseaux,
par toi tout m'agrée encore:
plus petit le crédit de vie
et de jeunesse, plus tes rayons
ont de prix - s'ils se dérobent
toute fleur m'est retirée.