mercredi 16 mai 2018

Tomate - mes plantations 2018 - les tomates sans protection

Je tente de cultiver les tomates dans un milieu réel, sans aucune protection ni sous forme de serre ou tunnel, ni sous forme de protection chimique comme la bouillie bordelaise ou un purin de prêle ou de d'ortie...

J'opte pour une autre forme de protection, difficile à décrire précisément puisqu'elle change et ne dépend pas de moi et des achats. Je laisse pousser les herbes spontanées sur le terrain avant le repiquage et je laisse lever les herbes pendant la croissance de la tomate. Je plante aussi des salades, des haricots, des carottes, je laisse pousser les plantains, les pissenlits, les graminées... et je les couche si gênant.  Je considère que les herbes qui lèvent spontanément sont parfaitement adaptées et dosées pour répondre au besoin du sol et des plantes et des microorganismes présents, en fonction de la situation hydrique et l'ensoleillement et la pente du terrain et la composition minéral du sol et...tout ce qu'on imagine même pas comme corélations....

En 2018

les sureaux et les faux-acacias sont en fleur. Si la météo le permet, je vais repiquer en fin de cette semaine les plants issus de mes graines de tomates cultivées sans aucune protection au Jardin ardennais.
Toutes les parcelles étaient enherbées jusqu'à début mai, au stade de floraison (prairie haute 70 à 80cm de hauteur), une partie a été rasé et laissé en place la semaine dernière, les autres sont toujours en place en pleine floraison. 
J'ai cultivé les tomates sur ces parcelles l'année dernière également ( et des salades et des herbes spontanées...je ne pratique pas de monoculture ni de rotation de culture, je fais un semis mixte).

L'écosystème sera-t-il résilient, les tomates suffisamment fortes?