dimanche 27 mai 2018

Mes testes au jardin 2018

Un petit rappel de mes expériences en cours dans le potager:


A Semis très dense de différentes familles de légumes et plantes / mélange avec les plantes sauvages
CRS/P ( carotte - radis - salades  / pois)

- tester différentes types de semis : simple en ligne et clair, semis dense voir très dense et comparer le rendement des deux types de cultures.
Il s'agit de tester l'impact de la biodiversité ( présence des différentes espèces) accrue sur la santé et la taille des plantes.
hypothèse de départ: 
a/ plus la biodiversité augmente, plus les risques de maladies diminuent.
b/ la proximité des racines d'autres espèces permet de créer une dynamique bénéfique pour l'écosystème et diminue l'attaque des limaces, insectes et autres gestionnaires de la santé des écosystèmes
- réaliser ces testes de semis sur différentes types d'enherbement des parcelles


au 27 mai 2018
les pois poussent bien, 40cm de haut, les radis sont récoltés, les carottes ont germé, les salades poussent dans toute cette végétation, la levée de plantes sauvages est en cours actuellement et de la bourrache et des soucis.... j'avoue, j''arrache quelques bourraches qui me semblent trop puissantes... mais le semis dense des CRS / P (carottes, radis, salades / pois) a permis à mes légumes de pousser sans être trop envahis au début de la croissance. A voir la récolte des pois et des carottes...

B Culture des pommes de terre durant l'hiver

hypothèse de départ:
a/ selon les expériences du 19 siècle, la pomme de terre étant vivace, le passage en terre courant l'hiver lui permettrait de créer un système racinaire puissant
b/ la traversée de l'hiver permettrait d'accumuler une énergie de résistance aux aléas climatique, augmenter la résistance aux maladies 
c/ le rendement devrait être augmenté

 Il s'agit de planter des pommes de terre en automne sous un couvert de feuilles mortes et autres débris du jardin d'automne (mélanges des feuilles, tiges, brindilles, épluchures durant l'hiver)


au 27/05/2018
apparition de plants de pommes de terre, grignotés par les limaces mais pas de morts.. la couche de  feuilles est toujours présente, non décomposée


C Adaptation des variétés des tomates au climat local frais, humide

hypothèse de départ:
a/ les tomates cultivés dans le même lieu plusieurs années de suite s'adaptent aux conditions climatiques et améliorent leurs résistances aux maladies en développant leurs liens, coopérations avec le sol vivant
b/ les graines issus des tomates atteintes par les maladies cryptogamiques seront plus résistantes que leurs parents

Je vais continuer a cultiver les tomates issus de mes graines ( 8e année de culture) sans aucune protection physique ni engrais, ni fumiers, ni produits phytosanitaires (ni bio, ni purin, ni bouillie..)


au 27/05/2018
les tomates semées le 10mars 2018 sont plantées au stade de 8 vraies feuilles, à l'emplacement de la prairie haute fleurie et rasée avant le repiquage, quelques petits plants disparus après l'orage du 22mai 2018. 


D Semis à la volée des grosses graines dans la prairie haute en fleur couché fin mai

 Je laisse pousser la prairie haute spontanée jusqu'à sa floraison et la hauteur de 80cm environs, vers la fin du mois de mai, ensuite


au 27/05/2018
- je couche cette végétation sans l'occulter et je sème dedans les haricots, les pois, les courgettes.
semis fait fin mai

- je sème les graines dans la prairie encore debout et je couche l'herbe après le semis
semis fait fin mai

- je replante des poivrons dedans, des poireaux, des salades...
à venir

- je sème dedans les carottes....??? cela m'intéresse fortement si les carottes peuvent germer et pousser dans cette couche de végétation encore en vie, mais couchée au sol...
à venir

E Semis et plantation dans la prairie haute en fleur - rasée à la binette - fin mai

Le but est de profiter le plus longtemps de la photosynthèse des plantes de la prairie.
Avant le repiquage ou le semis prévu, je rase cette végétation  et je plante, je sème.

au 27/05/18
Fait: repiquage tomates fait dans la litière fraîche de l'herbe rasé.
Cette litière très fraîche du mois de mai plaît aux limaces, elle en abrite des centaines sur 10m2.
Elle se décompose vite, grâce aux chaleurs et à l'humidité.
La quantité de limaces me fait un peu peur, même si je sent qu'elles jouent un rôle important pour moi,  donc, j'écarte cette litière sur le côté.... hm..je ne sais pas en fait, si je dois la laisser malgré cette quantité de limaces.... le temps est si humide...bon... un compromis, je la garde sur une partie du jardin, je l'écarte sur l'autre partie. Et je reviens à mon questionnement sur la litière courant mai, juin.. dans la nature, il me semble, d'après ce que je peux voir lors de mes balades, la litière est presque consommée, il n'y en a ps de fraîche au printemps, ce qui domine, c'est la croissance de la végétation, et non l'accumulation de la litière fraîche.