dimanche 13 mai 2018

Tomate - mildiou article du 13 mai 2018

Avertissement: ceci est un article formulant une réflexion personnelle de Jana, une hypothèse et qui est en cours de teste et d'études dans le Jardin ardennais. 

Depuis le début de mon jardinage, je cultive les tomates en plein champs, sans aucune protection.
Je suis intimement persuadée que la tomate peut pousser dans un climat humide.
Je reproduit donc quelques variétés de tomates tous les ans, sous le ciel pluvieux des Ardennes,  en espérant de réussir a produire la variété résistante au mildiou.

Jusqu'à ce matin, je formulais encore le sujet de cette façon, obtenir une variété résistante au mildiou, donc au champignon responsable de cette maladie cryptogamique.

Maintenant, je reformule le sujet.

Voici l'hypothèse.
elle s'appuie sur une notion de base de la chimie concernant les réactions chimiques entre les acides et les bases et sur un phénomène observée depuis le début de l'industrialisation "la pluie acide".
Chimie: 

Acide et bases et le milieu aqueux
Les acides réagissent toujours avec les bases - minéraux. 

La pluie acide (ph  inf. à 5.6) qui tombe sur les feuilles des tomates... extirpe des cellules des tomates des minéraux comme le calcium, le magnésium et le potassium provoquant ainsi le dérèglement physiologie de la plante, le stress et l'épuisement de ses défenses immunitaires voire la mort cellulaire et des parties atteintes.

Les champignons qui fonctionnent comme les transformateurs de matière nécrosée ou toxique vont se propager sur la plante pour éliminer les partie atteinte... la limace fait de même, on peut l'observer également sur les feuilles des tomates atteintes fortement.

La présence du champignon qui se trouve sur la plante qui dépérit  ne veut pas dire que c'est lui qui est la cause du dépérissement. Il est là pour soigner ou pour nettoyer ce qui est mort. 

L'origine du déséquilibre et de l'épuisement de la plante est l'exposition aux pluies acides venues du ciel soit par le brouillard (très corrosif), la pluie, l'humidité , la neige, une exposition trop longue et trop forte qui dépasse les capacités de la plante et de son environnement de neutraliser les acides... 

L'humidité non plus, n'est pas le problème, elle constitue le vecteur des acides, elle transporte les acides contenues dans l'air . 
 
Donc, au vu de cette hypothèse, je reformule ma recherche des tomates résistantes.

Je tente à faire émerger, en plein air, des écosystèmes contenants des tomates capables de neutraliser, grâce à leur système immunitaire puissant et grâce à la présence d'une diversité de plantes, bactéries et champignons, les acides contenues dans l'air sous formes de pluies acides (acides sulfuriques et surtout acides nitreux et acide nitrique et l'ammoniac - dérivés d'azote ).
Les pluies acides, c'est un fait reconnu et connu depuis longtemps.
Les acides qui pleuvent sur nos œuvres, nos statues, nos enfants, nos façades, nos visages, nos légumes...
Pour neutraliser des acides, il faut disposer d'un écosystème résilient. 
Il ne faut pas se focaliser à produire une variété de tomate.
Il ne suffira jamais de chercher à produire une variété résistante, mais il faut chercher à produire, je dirais plutôt à laisser s'installer un écosystème résilient d'où émergera une tomate saine et forte.

Ce système immunitaire écosystémique est composé du monde minéral: calcaire, phosphore, sable, argile et du monde vivant: herbes, limaces, champignons, bactéries et virus.