Il pleut...les anciens avaient raison. Quand il pleut à Saint Médard, il va pleuvoir encore pendant 40 jours. . .
Si vous avez mis vos plants de tomates dehors, sans aucune protection, il faut penser à traiter contre les maladies cryptogamiques (mildiou...). Sauf, si vous avez des plants résistants et que vous n'avez pas eu des soucis de ce genre. Dans mon jardin, les tomates souffrent tous les ans de maladies et ne survivent pas. C'est vrai, je n'ai pas traité, j'ai cherché des variétés résistantes, pour le moment, je n'ai pas trouvé.
Cette année, je vais traiter après chaque grande période de pluie (20mm soit 20l au m2).
Je traite avec la bouillie bordelaise, 5g/l pour 10m2 ou une vingtaine de pieds de tomates.
En parallèle, je vais essayer une nouvelle variété de tomates cerise "sauvages" , sans tuteurs, sans taille, censée de résister aux attaques des champignons.
Pour le mildiou, c'est une maladie causée par un champignon connu depuis 19e siècle, originaire de Mexique. Il s'est répondu rapidement en plusieurs vagues, via les Etats Unis dans tous les pays importatrices des pommes de terre et des tomates. Le champignon adore l'humidité. Concernant les traitements inoffensifs, la bouillie à la base de cuivre est autorisée, puisqu'il n'existe pas d'autres produits efficaces et moins toxiques. Le cuivre pose des questions sur son impact sur la vie microbienne du sol.
D'autres remèdes circulent sur le réseau, la décoction de prêle et une autre à la base d'ail et d'oignons. Tous les traitements sont préventif, il n'y aurait pas à ce jour un traitement curatif (une fois la maladie déclarée) efficace et sans danger sur l'environnement .
Les plants doivent être sains, forts, bien alimentés (le sol doit être vivant et riche en micro-organismes, bien aéré et légèrement humide, trop d'eau nuit aux tomates).
