mardi 24 mars 2020

Le printemps confiné, mon coeur déchiré - version modifiée 28 mars 2020


Le printemps est la plus belle saison, attendue depuis longtemps, et je me trouve interdite de sortie...

Les balades dans les espaces naturelles, dans la petite forêt de Montcy Notre Dame ...observer le débourrement des feuilles des arbustes et des arbres, la floraison massive des anémone sylvie, des orchidées dites "orchis mâles", sentir le parfum des fleurs blanches des prunelliers...

Quelques questions concernant les virus et les bactéries.
Qu'en savez-vous?
Savez-vous combien de bactéries et de virus, un homme sain adulte en a dans son corps?
Pensez-vous qu'un humain peut survivre sans bactéries et virus? 
Avez-vous une idée de rôle des bactéries et des virus dans l'évolution de l'humain?
Avez-vous une idée de leur action dans nos corps et sur notre peau?

Si la réponse est non, je ne sais pas...ce qui est un peu mon cas, alors c'est le moment de s'y intéresser.
Pour remplacer peu à peu la peur de l'inconnu et de l'invisible, la peur tout a fait légitime par ailleurs, par une défense construite par ses propres connaissances, par l'aperçu de la complexité du vivant...

Le rôle des bactéries et des virus pour le terrain humain est très proche du terrain du jardin.
Pour augmenter la résilience des végétaux dans le jardin, j'agis sur le terrain.
J'essaie de créer un microclimat favorable, moins de vent, quelques ombrages..
J'apporte de l'humus, de l'eau , de l'air ...

J'ai déjà pu observer dans le jardin, les plantules des salades issues de mes semis, elles étaient  chétives, minuscules.
Je les ai repiquées dans la bonne terre du jardin, sans trop d'espoir.
Après une semaine d'hésitation, mes mini plantules ont reprit la belle croissance, elles ont rattrapé le retard.
Le terrain, l'environnement influence beaucoup le comportement des organismes vivants.
C'est bien cela la différence entre une machine et un vivant.
On peut dire, chez la machine c'est son génétique qui domine, chez les vivants, c'est bien l'environnement et l’interaction entre le génétique et l'environnement qui dominent. 

Une leçon quand même, toutes ses élucubrations sur le progrès techniques de nos élites, leur arrogance sont bien mis en lumière.

Tant que les élites et tous les autres,  pour résoudre les difficultés vont avoir comme unique réflexe un langage simpliste et de guerre, de guerre contre les SDF, contre les pauvres, contre les chômeurs, contre les assistés, contre les riches, contre les Juifs, contre les femmes, contre les autres...contre les forêts, contre les herbes spontanées, contre les bactéries, contre les virus... tout le mal va recommencer...

La vie est complexe, la réduire à 0 et 1,  à un vocabulaire binaire, ne lui correspond pas.