samedi 17 mars 2018

Etienne-Nicolas MEHUL et les fleurs

J'ai vient de lire une BD , le Retour de Méhul, de Benoit Giorgini auteur de scénario et Robert Cara, dessinateur et coloriste, publiée aux Editions Terres Ardennaises de Montcy Notre Dame.
Méhul est né à Givet en 1763 et mort à Paris en 1817. Un compositeur de l'Ancien régime, de la Révolution, du Consulat et de l'Empire. Contemporain de Napoléon Bonaparte.  Son Chant du départ est célèbre encore aujourd'hui.


 Grâce au musicologue Maxime Margollé qui a ajouté un petit texte à la fin de l'ouvrage,  j'ai appris que le jeune Méhul a passé quelques années à l'abbaye des Prémontrés  de Laval-Dieu à Monthermé pour suivre l'enseignement de l'organiste Wilhem Hanser.  J'y suis allée, moi-aussi, mais pour une autre raison, pour rencontrer une petite association de jardiniers, qui m'ont donné quelques graines des haricots de Soissons et des pommes de terre de variété "la Ratte". J'ai découvert un lieu bien abrité des vents, un enclos, idéal pour un jardin et un séjour au calme.


Maxime Margollé écrit: " Durant ses années d'études à l'abbaye, Méhul développe sa passion pour les fleurs comme l'indique Cherubini dans la notice qu'il rédige quelques temps après la mort de son ami: "...on lui a souvent entendu dire que ces années (sic) avaient été les plus douces de sa vie. Il se fit aimer de tous les religieux, il cultivait un petit coin de terre qu'on lui avait abandonné dans le jardin de l'abbaye, et c'est de ce temps que date ce goût si vif pour les fleurs qu'il a conservé jusqu'à sa mort."
Et enfin, à la fin de sa carrière de compositeur en 1811, "Méhul se retire dans sa maison de Pantin pour cultiver les œillets, les oreilles d'ours et surtout les renoncules, les jacinthes et les tulipes, ses fleurs les plus favorites. "